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Le témoignage véritable





LE TÉMOIGNAGE VÉRITABLE
(NH IX, 3)

Traduction de Jean-Pierre Mahé

Mais moi, je parlerai à ceux qui sav[e]nt entendre non avec les oreill[e]s du corps, mais avec les o[r]eilles du coeur.

Beaucoup ont, en effet, cherch[é] la Vérité, mais ils n’ont pas été capables de la trouver : ca[r] l’ancien ferment des pharis[iens] et des scribe[s de] la Loi l[e]s tenait sous son emprise ; or ce ferment, c’[est la] concupiscence égarée d[e]s Anges, des Démo[n]s et des étoiles ; quant aux ph[ar]is[iens] et aux scr[ib]es, i[ls] ne relèvent que des Archontes, [qui o]nt puissance [sur eux]. Non, personne, qui se soume[tt]e à la Loi, ne pourra élever son regard vers la Vérité : car il n’y a pas moyen de servir deux maîtres.

En effet, la souillure de la Loi est manifeste, alors que l’absence de souillure ne relève que de la Lumière. La Loi ordonne de prendre mari, de prendre femme et d’engendrer, de se multiplier comme le sable de la mer ; mais la passion, qui leur est délicieuse, retient les âmes de ceux qui sont engendrés ici(- bas) — aussi bien souilleurs que souillés — afin que, par eux, la Loi soit préservée. 

Or [ma]nifestement, ils viennent au secour[s] du monde et se dé[tournent] de la Lu[mière], eux qui sont incapables de [pas]ser l’Archonte des Té[nèbres, ta]nt qu’ils n’ont pas donné le dernier s[o]u.

Mais le Fils de l’Hom[me est sor]ti de l’Incorruptibilité [en restant] étranger à la souillure. Il est venu [vers le] monde [au]-dessus du cou[rs] du Jourdain : et [a]ussitôt le Jour[da]in [reflua] en arrière. 

[Cependant] J[ea]n rendit témoignage à la [des]cen[t]e de Jésus. Car il fut le [seu]l à [v]oi[r] la Pu[issance] qui était descendue sur le cours du Jourd[a]in. 

Il reconnut, en effet, que c’en était fini du règne de l’engendrement charnel. Mais le cours du Jourdain, n’est autre que la puissance du corps, c’est-à-dire les sensations des plaisirs. Et l’eau du Jourdain, n’est que le désir du coït ; Jean, c’est l’Archonte de la Matrice.

Or voici ce que nous révèle le Fils de l’Homme : « Vous devez recevoir le Verbe de la Vérité, vous tous qui le recevrez avec perfection ! Mais quiconque est [dans] l’ignorance, peine [à] réfréner les œuvres de t[énèbres] qu’il commet. 

Au con[traire], ceux qui ont c[on]naissance de l’Incorruptibilité ont le pouvoir de combattre c[ontre les] p[assions] (la ligne 16 manque) [ . . . . . . . . . . ] Je [vous] ai d[it] : “[Gar]dez-vous de construire e[t d]e thésauriser [p]our vous-mêmes dans le li[eu] où les voleurs e[ntrent] en perçant, mais produisez du fruit là-[haut] vers le Père” ».

(Mais) voici ce que pensen[t en] leur cœur ces insensés : [que] s’ils confessen[t] : « Nous sommes chrétiens » — rien qu’[e]n paroles et non pas en réalité —, s’ils se livrent eux-mêmes à l’[i]gnorance, à une mort humaine, sans savoir o[ù] ils [v]ont, ni même sans savoir qui est le Christ, ils pensent qu’ils vivront ! 

Chaque fois que cette erreur les prend, ils poursuivent les magistrats et les autorités. Mais ils tombent entre leurs mains à cause de leur ignorance foncière.

Car si, à eux seuls, les mots du témoignage suffisaient au salut, le monde entier se soumettrait à cette formalité [e]t (tous) seraient sauvés. [Ma]is voici comment ils ont [attir]é l’erreur sur eux-mêmes (les lignes 15 à 17 manquent) [Ils] ne [sa]vent pas qu’ils se [perdr]ont eux-[mêmes]. Si Di[eu] voulait un sacrifice hum[ai]n, il serait (gonflé d’une) va[ine g]loire.

Car le Fils de l’[Hom]me a revêtu leurs prémi[c]es, il est descendu jusqu’aux Enfers et a fait de nombreux miracles, il [a] relevé les morts qui s’y trouvaient.

Or les Maîtres-du-Monde (Cosmocrators) des Ténèbres vinrent à le jalouser, car ils ne trouvèrent pas de péché en lui. En outre il détruisit leurs autres œuvres parmi les hommes : ainsi, aux boiteux, aux aveugles aux paralytiques, aux muets, aux démoniaques, il accorda la guérison. Et il marcha sur les eaux de la m[e]r.

C’est pourquoi il détr[ui]sit s[a] cha[i]r par [ . . . ] qu’il a [ . . . . ]. Et il de[v]i[nt . . . . . . . ] . salu[t . . . . . . . . . ] s[a] mo[rt] . [ . . . . ] (les lignes 15 à 18 manquent) [ch]ac[un . . . . . . . . . . ] Qu’i[ls so]nt no[mbr]eux ! 

[Ce (ne) so]nt [(que) des guides] aveugles, [comme les disciples]. 

Ils montèrent [sur la barque ; à quelque trente] stades, ils [vi]rent [Jésus mar]chant sur la m[er. 

Ce] sont (là) de [va]ins martyr[s], qui ne rendent témoignage [qu’à eux]-mêmes. 

De fai[t] ils [so]nt malades et ils ne peuvent [se] relever d’eux-mêmes.

Mais quand ils poussent la passion à sa perfection, voici la pensée qu’ils se mettent au fond d’eux-mêmes : « Si nous nous livrons à la mort pour le Nom, nous serons sauvés ». 

Cependant il n’en va pas ainsi en réalité, mais c’est à cause des astres égarés qu’ils disent avoir parfait leur cour[se v]aine. 

Et [ils] ont . [ . . . . . ] disent : « [ . ] . [ . ] . . [ . . ] . . . [ . . . . . . ] » Mais ceux-là . [ . . . ] . [ . ] . [ . . . . . ] ils se sont li[vrés . . . . . . ] [eux-mê]me[s à la mort . . .] (les lignes 16 à 19 manquent) [ . . . . . . . . . . . . ] . son [ . . . . . . ma]is [sa puissan]ce et [ . . . . . . . . . . ] . . et sa [ . . . . . . . . ] Mais il[s] ressemblent [ . . . . . . . à] eux, [et] ils n’ont [pas] le Verbe qui fait vi[vre].

[Et] certains disent : « Au dernier jour, no[us nous] relève[r]ons bien [dans la ré]surrection ! » ; mais ils ne sa[vent] pas ce [qu’]ils disent, car le dernier jour, [c’est qu]and ceux qui (appartiennent) au Christ [ . . . . ] . [ . . ] . [la] terre qui est [ . . . ] . . [M]ais qu[a]nd le tem[ps] fut a[c]compli, il [a]néantit l’Ar[chonte] des [Ténèbres . . . . . . . . . ] âme (les lignes 10 à 19 manquent) . . [ . . . . . . . . . . ]

Il se [mit] debout [ . . . . . . . . . . . ] ils s’enquirent av[ec quoi ils] avaient été attachés [et de quelle] façon il leur fallait [eux-mêmes se] déta[cher]. 


Et [ils recon]nurent [qui ils étaient] eux-mêmes, et où ils sont, au contraire, en [cette heure], et quel est le [lieu] o[ù] ils s[e] reposeront de leur inintelligence en s’é[levant] jusqu’à la gnose. 

[Or ceux]-là, le Christ les fera monter da[ns les] hauteurs, puisqu’ils se sont déf[aits de] l’inintell[igence en] se haus[sant] vers la gno[se]. 

Et ceux qui o[n]t la gn[ose . . . . . . . ] (les lignes 10 à 20 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . ] le grand [ . . . . . . . . la résurr]ection [spirituelle, quand il a] reconnu [le Fils de l’Hom]me, c’est-à-[dire] [qu’il s’est r]econnu lui-m[ême. Or voi]ci la vie [par]faite : [que] l’homme [se] reconnai[sse] lui-[mêm]e grâce au Tout.

[N’att]endez donc [pas] [la résur]rection charnelle [q]ui (n’)[est] (que) destruction ! [C’est qu’ils ne sont pas] dé[pouill]és de cette (chair), [ceux qui] errent en [attendant] une re[mise sur pied] qui est vaine. 

[Ils] ne [connaissent] pas la puissan[ce de Dieu], ni même ils ne compren[nent l’interprétation] des Écriture[s, à cause de] la dupl[ic]ité [de leur] c[oeu]r.

[Le mystèr]e dont a [parlé le Fi]ls de l’H[omme . . . . . . . . . . ] afin q[ue . . . . . . . . . . . . . ] destruction [ . . . . . . . . . . . . . . . ] (la ligne 14 manque) [ . . . ] [ . . . ] . [ . . . . . . . le Fils de l’]Homme [q]ui [ . . . . . . . . . liv]re qui est écrit [ . . . . . . . . . . . . ] qu’ils on[t . . . . . . . ] (la ligne 19 manque) bé[ni . . . . . . . . . . . ] en [eux et ils so]nt devant [Dieu sous un jo]ug l[éger]. 

En revanche, [ceux qui n’o]nt [pas] dans leur [coeur] [le Verbe qui] fait vivre, [mourront] ; et, par l’intellect[ion qui est la leur], ils se révèlent au [Fils] de l’Homme selon [le mode de leur] conduite et de leur e[rreur] [. . . . ceux] de cette sorte, i[ls . . . . . . . ] en partageant le [ . . . . . . . e]t ils [ne] conçoivent [pas que] c’est de lui [qu’il] vient, [le Fils] de l’Homme. 

Cependant, [s’ils en vien]n[ent] à [ . . . . . . . s]acrifice, ils mourront [d’une] (mort) hum[aine] et ils s[e livreront] e[u]x-mê[mes] [aux magistrats . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . ] e[t . ] . . [ . . . . . . . . . . . . ] une mort [ . . . . . . . . . . . . ] qui . [ . ] (les lignes 14 et 15 manquent) [ . . . . . . . . . . ] . . ceux qui [ . . . . . . . . . . ] . ils sont nombreux [ . . . . . . . . . . . ] . . cha[cun . . . . . . . . . dis]sipe [ . . . . . . . . . . p]rofit [ . . . . . . . . . . . dans le]ur coeur.

Mais [ceux qui] l’[accepteront] pour eux [avec dro]iture, [puissance e]t en toute gnose, [c’est eux qu’]il fera monter [vers les] hauteurs, dans [la vie] éternelle.

[Au contraire] ceux qui l’acceptent pour eux dans [l’igno]rance, alors que les plaisirs souillés le[s] vainquent, [ceux-]là sont ceux qui di[s]ent ordinairement

« Dieu (nous) a créé des [parties sexuelles] pour que nous en usions et que nous nous mul[tipliions dans] la souillure, afin [que nous] en jouissions po[ur nous-mêmes] ». Ainsi, ils (prétendent) faire de Di[eu] leur complice [dans les] œuvres de cette [sorte ! Non plus] qu’ils [ne] tienn[ent] solidement [sur] terre, ils n[e parviendront] au ciel, ma[is . . . . . . . . . . ] lieu . . [ . . . . . . . . ] quatre [coins de la terre . . . ] (les lignes 15 et 16 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . feu] inextinguib[le . . . . . . . . . . . . ] qui est en [haut . . . . . . . . . ] (les lignes 20 et 21 manquent) [Ver]be [ . . . . . . . . . . . . . . ] sur [le cours du Jourdain] ; quand il fut venu jus[qu’à Jean, la] fois qu’il [fut baptisé], l’Esprit [Saint] de[scendit] sur sa tête c[omme une] colombe, un [ . . . . . . . ] accept[ons] pour nous, qu’[il] a été enfan[té pa]r une vier[ge et] qu’il a pris chair, a h[abité avec] [nous et a] reçu
une force. Est-ce que, par hasard, no[us aus]si nous avons été enfantés par [une c]onjonction virgi[nale ou] conç[us] par le Verbe ? 

[Bien plutôt,] nous [avons été engendrés] une seconde fois par [le Verbe]. Rendons-nous donc plus solides [nous-mêmes] comme vierges grâce aux [ . . . . . . . ] les mâles demeurent [ . . . . . . . . . ] la Vierge [ . . . . . . . . . ] par [ . . . . . . . ] dans la parole [ . . . . . . . ] Mais le Verbe de [ . . . . . . . . . . . . ] . et l’Espri[t Saint . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 15 à 17 manquent) [ . . . . . . . . . . . . ] est le Père [ . . . . . . . . . . . ] .

Car l’homme (la ligne 20 manque) [comme Isaïe, qui fut] scié [avec une scie (et)] dev[in]t deux. [De même aussi le Fils de l’H]omme nous [partage par] [le Verbe de la] Croix, qui sé[pare le jour] de la nuit et [la Lumière des] Ténèbres et la Cor[ruption de l’Incor]ruptibilité ; et il [sépare] les mâles des femelles. 

Or [Isaïe] est la figure du corps, et la scie est le Verbe du Fils de l’Homme, qui nous partage de l’égarement des Anges. 

Mais personne ne connaît le Dieu de la Vérité, sinon l’homme seul qui se défera de toutes les œuvres du monde, ayant renoncé à tout le Lieu et saisi la frange de son vêtement : il s’est mis debout av[ec for]ce, il a apaisé le dés[ir et] toute [en]vie au fond de lui-même, il [s’]est rendu [mâ]le et il s’est retourné vers lui-m[ême], ayant examiné lui-même . [. . . . ] . . dans l’être de la [ . . . . . . l’]Intellect.

Et [il] a [. . . . ho]rs [de] son âm[e . . . ] . [ . . . . . ] là . [ . . . . . . . . . . . . . ] [ . . ] . il a . [ . . . . . . . . . . . . ] (la ligne 21 manque) de quelle façon [ . . . . . . . . . . . . ] la chair qui [ . . . . . . . . . . ] de quelle façon . [ . . . . . . . . . . . ] hors de celle-ci ? En outre, combien [a-t-il] de puis[sances] ? En outre, qui l’a att[a]ché et qui le détachera ? 

D’autre part, qui est la Lumière, et qui sont les Ténèbres ? 

D’autre part, qui a cré[é la terre] et qui est Dieu ? [D’autre part, qui] sont les Anges et qu’est-ce que « âme » ? 

En outre, qui est l’Esprit, et où est la voix ? D’autre part, qui est celui qui parle, et qui (est) celui qui entend ? 

Qui est celui qui fait souffrir et qui (est) celui qui souffre ? En outre, qui est celui qui a engendré la chair destructible ? 

En outre, qu’est-ce que l’Économie ? 

En outre, pourquoi, tandis que certains sont boiteux, d’autres, en revanche, [so]nt [aveu]gles ? 

Et certains sont [muets], et d’autres sont [sour]ds ? Et certains [sont] riches et d’autres, [en revanche, sont] pauvres ? 

Et pour[quoi] [cert]ains sont faib[les] e[t d’autr]es [son]t briga[nds] ?

[ . . . . . . . . . . . . ] . . . ni (la ligne 18 manque) [. . . . . . . . . . to]ut [ . ] . [ . ] [ . . . . . . . . . . . . ] œuvres [ . . . . . . . . . ] . . . . ayant [ . . . . . . . . . . . . ] . recommençant [ . . . . . . . . ] . . [ . ] luttant contre d[es p]ensées des Archontes, d[es A]utorités et des Démons, sans leur avoir laissé le lieu où se reposer ; [mai]s il [a] combattu leurs passions [ . . . . . . ], il [a] condamné leur erreur, il a purifié son âme des manquements qu’il a commis d’une main étrangère, il s’est remis debout, redressé en lui-même, car cela dépend de chacun et (chacun) possède la mort et la vie au fond de soi-même, ou plutôt (chacun) est entre les deux.

Or, quand il eut reçu la Puissance, il se tourna vers les régions de la droite et il remonta près de la Vérité, s’étant défait de tout ce qui appartient à la gauche (et) empli de sagesse, conseil, jugement et réflexion, ainsi que d’une puissance éternelle, [alo]rs il ouvrit ses li<en>s ; (et) [ceux qui avaient] formé la figure de tou[t] le Lieu, [il les] [con]damna, [et eux ne] trouv[ère]nt pas ce qu’il [avait à] lui de caché en lui. 

E[t il se prit] lui-même en [ma]ins, il com[menç]a [à] avoir intelligence de lui[-même et] à parler avec son [In]te[llect, c’]est-[à-di]re le Père de la Vérité, s[ur] les Éons inengendrés e[t] sur la Vierge qui a enfanté la Lumière, d’une part en pensant à la Puissance qui s’[était] répandue sur [tout] le Lieu et s’était emparée de lui, d’autre part, en étant disciple de son Intellect, celui qui est mâle.

Il commença à garder le silence en lui-même jusqu’au jour où il deviendrait digne d’être ravi là-haut, rejetant loin de lui le bavardage et les disputes, endurant tout le Lieu, supportant et prenant en patience tous les maux. Et (le voici) longanime envers chacun, il se rend semblable à chacun et, en même temps, se sépare de chacun. 

En outre [ce] que (chacun) veut, [il] le lui ap[port]e, [afin] de devenir parfai[t, tout en étant p]ur, puisqu’[il est] vier[ge]. [ . . . ] . . [ . . . . . ] . . . . . [ . . il le s]aisit, l’ayant attaché sur [. . . .] . [ . ] et il fut empli [de la Sagesse, il rendit] témoignage à la Vérité, il [recevra] la Puiss[a]nce et montera [vers] l’Incorruptibilité, le lieu d’où [il] était [venu], s’étant défait du monde qui a la ressemblance de la nu[i]t et de ceux qui font tourner [les étoiles en] lui.

Voici donc le (témoignage et) martyre véritable : quand l’homme se connaît lui-même, ainsi que le Dieu qui est au-dessus de la Vérité ! Cet (homme-là), certes, sera sauvé et il coiffera la couronne immarcescible.

Jean fut engendré par la parole en une femme nommée Élisabeth ; et le Christ fut engendré par la parole en une vierge nommée Marie. Qu’est-ce (donc) que ce mystère, que Jean fut enfanté dans une matrice usée par l’âge, alors que le Christ traversa une matrice vierge ? 

Et quand elle eut conçu et enfanté le Sauveur, de nouveau elle se [trou]va encore vier[ge].

Pourquoi donc [errez]-vous, au lieu de vous enquérir des mystères qui ont été préfigurés po[ur] nous ?

Il est écrit [là]-dessus dans la Loi, là où Di[e]u donne ord[re] à Adam : « D[e] tout [arb]re tu mangeras ; mais d[e] l’arbre qui est au milieu du Paradis, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras de mort ». 

Or le serpent [é]tait le plus sage de tous les vivants qui étaient au Paradis et il persuada Ève en disant : « Le jour où vous mangerez de l’arbre qui est au milieu du Paradis, les yeux de votre cœur s’ouvriront ». 

Alors Ève se laissa persuader et elle étendit la main, elle prit de l’arbre, elle (en) mangea, (en) donna aussi à son mari avec elle. Et aussitôt ils reconnurent qu’ils étaient nus et ils prirent des feuilles de figuier, s’en revêtirent comme de ceintures.

Et D[i]eu vint à l’heure du [soir], se promenant au milieu [du] Paradis et, quand Adam le vit, il se cacha. Et (Dieu) dit : « Adam, où es-tu ? » Et [ce]lui-ci répondit en disant : [« Je suis] allé sous le figuier ». E[t à] ce moment-[l]à, Dieu rec[onn]ut qu’il avait mangé de l’arbre à propos duquel il lui avait commandé : « N’en mange pas ! ». Et il lui dit : « Qui t’a instruit ? ». 

Et Adam répondit : « La femme que tu m’as donnée ». 

Et la femme dit : « C’est le serpent qui m’a instruite ». 

Et (Dieu) maudit le serpent et il l’appela « Diable », et il dit : « Voici qu’Adam est devenu comme l’un d’entre nous, en sorte qu’il connaisse le mal et le bien ». 

Il dit alors : « Jetons-le hors du Paradis, qu’il n’aille pas prendre de l’Arbre de la Vie, en manger (et) vivre éternellement ! ».

De quelle sorte est donc ce Dieu-là ? Premièrement, [il] a envié à Adam de m[a]nger de l’arbre de la g[no]se ; et deuxièmement, il a dit : « Adam, où es-tu ? ». 

Dieu n’a donc pas la pre<s>cience, c’est-à-dire qu’il ne savait pas dès le début. 

E[t] ensuite il [a] dit : « Jet[o]ns-le [hors] d’i[c]i, afin qu’il [ne]  mange [pas] de l’Arbre de la Vie et ne vive pas éternellement ! ». 

Mais s’il s’est révélé (ici) lui-même comme un méchant envieux, alors quelle sorte de Dieu est-ce là ?

Qu’il est grand, en effet, l’aveuglement de ceux qui lisent et ne l’ont pas reconnu ! Et il a dit : « Je suis le Dieu jaloux, je reporterai les péchés des pères sur les fils jusqu’à trois (et) quatre générations ». 

Et il a dit : « Je leur ferai épaissir le cœur et je leur rendrai l’intellect aveugle afin qu’ils n’aient pas l’intelligence ni ne comprennent ce qui est dit ». 
Mais ce qu’il a dit là, c’est pour ceux qui croient en lui e[t] qui lui rendent un culte. Et [d]ans <un autre> passage Moïse écrit : « [Il a] fait du serpent “le Diable”, <pour> [ceux q]u’il a dans son engendrement ».

[Da]ns l’autre livre, qu’on appelle l’Exode , il est écrit ainsi : « Il combattit contre les m[agic]iens ; quand [le] lieu fut plein de s[erpents] selon leur [m]alic[e , alo]rs [le b]â[t]on qui était dans la main de [M]oïse devint un serpent ; il avala les serpents des ma[g]iciens ». 

En outre il est écrit : « Il fit un serpent de [b]ronze, le dressa sur un mât [ . . . . . . . . . . . . ] . qui . . . [ . . . . . . . . . . . . . . . e]t . [ . . . . . . »] 

Car celui [qui jettera les ye]ux su[r le serpent] de bronz[e], nul n[e] le [détruira] et celui qui [croir]a [a]u serpent de bronz[e sera sauvé]. 

En effet, c’est lui le Christ. [Ceux qui] ont cru en lui ont [reçu la vie], ceux qui n’ont pas cr[u] mo[urront].

Qu’est-ce donc que [cette foi ? Ils] ne ser[ven]t pas (les lignes 12 à 27 manquent) et vo[us . . . . . . . . . . . . . . . vo]us . [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] [et v]ous n’avez pas l’intel[ligence du Christ] selon [l’Esprit, lorsque vous dit]es [ :] « Nous cr[oyon]s au Chri[st ». 

Voici], en effet, com[ment] Moï[se écrit] dans [ch]aque livre. 

Le L[ivre de l’]engendrement d’Adam est [écrit pour ceux] qui sont dans l’eng[endrement] de [la Loi] : ils se conforment à la L[oi et] lui obéissent e[t . . . .] (la ligne 10 manque) [av]ec les [ . . . . . . . . . ] (les lignes 12 à 26 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] à la façon (la ligne 28 manque)
(Les pages 51 à 54 manquent) [« . . . l’]Ogdoade, c’[e]st-à-dire la [hu]itième, et que nous recevions, en [ce lieu]-là, la rédemption », [sa]ns savoir ce que c’est que 5 « réd[emption] ». 

Bien plutôt, ils s’en vont dans [le malh]eur et d[a]ns u[n [ . . . . ] . [ . . ] . dans la mort en [n’importe quelle] e[au. Car] te[l est] le bapt[ême de mort qu’ils] ob[se]rvent (les lignes 10 à 16 manquent) [ . . . . . . . . . vie]nn[ent] à la mo[rt . . . . . . . . . . e]t tel est [ . . . . . . . . . . . . ] . selon (les lignes 20 à 30 manquent) il a a[c]compli la course [de Val]entin. 

Lui [aussi] parle de l’Ogdoade, mais [s]es [disc]iples ressemblent [aux] [dis]ciples de Valentin. 

Eux aussi [err]ent [en] abandonnant le bien ; [au con]tr[aire], ils [on]t un [culte des] idol[es . . . . . . ] (les lignes 10 à 16 manquent) il a dit b[ien des paroles et il a] écrit bie[n des livres . . . . . . ] parole [ . . . . . . . . . . . ] (les lignes 20 à 30 manquent) [ . . sont] ré[v]élés pa[r le tr]ouble dans lequel ils sont, [du fait de l’i]llusion du monde. 

Car [ils s’en] vont là-b[as] avec leur science [v]aine. Isido[re] aussi, [son fils], ressemblait [à Basilid]e. Lui-mê[me a écrit également] beaucoup e[t il] a [ . . . . . . . . . ] mais il [n’a] pas . . [ . . . . . . . . . . . . ] . . [ . ] cette [ . . . . . . . . . . ] aussi [ses] d[i]scipl[es. . . . . . . . . . . a]veugle(s) . . . [ . . . . . . . . . ma]is [il] les [a] donnés [ . . . . . . . . . . . les plai]sirs (les lignes 16 à 30 manquent) ils ne sont [pas] d’accord entr[e e]ux. 

En effet les si[mo]niens prennent f[emme], ils font des enfants, mais les [ . . . . . -i]ens cont[iennent] de leur nature [ . . . . . . . . ] vers une pa[ssion . . . . . . ] les gouttes de [ . . . . . . . . . ] le[s] oign[ent . . . . . . . ] (la ligne 10 manquent) mais [ceux q]ue nous avons [. . . . sont d’acc]ord en[tre] eux [ . . . . . . . . ] à lui [ . . ] . . [ . . . . . . . . . . ] ils d[isent : « . . . . . ] (les lignes 15 à 30 manquent) [ . . . . . . . . . . il n’y a] aucun juge[ment . . . . . . . ] à ceux-là, à cause de [ . . . . . . . . . . ] . . . eux [ . . . . . . . . . . . ] hérétique(s) [ . . . . . . . . . . . ] schism(e), ceux-là [ . . . . . . . . . . . ] avec les mâles [ . . . . . . . . ] ce sont [des] hommes, [ . . . . . . . . . . . ] ils se[r]ont [aux Maîtres-du-Monde (Cosmocrators) d]es Ténèbres (la ligne 10 manque) [ . . . . . . . . . . . ] d[u mo]nd[e] (la ligne 12 manque) [ . . . . . . . . . . ] ils [o]nt [ . . . . . . . . êt]re Arch[onte] [ . . . . . . . . . . . f]orce [. .] (la ligne 16 manque) [ . . . . . . . . . . . ] le[s j]uger [ . . . . . . . . . ] . . . . . Mais [ . . . . . . . . . . . . . ] parole(s) de (les lignes 20 à 30 manquent) parlent en [ . . . . . . . . . . ils] seront . [ . . . . . . . . . . . ] dans un feu [inextinguible . . . . . ] en [étant] châtiés.

[Mais ceux] qui sont is[sus de la génération] du Fils de l’[Homme] se [sont . . . . ] . . . . . . [ . . . . en] toutes [les act]ivités . . . . . . . . . . . ] (la ligne 9 manque) [inext]inguible [ . . . . . . . . . . . . . ] Or [il est dif]ficile de [trouver . . . . . . . . . e]t de trouver u[n entre mille e]t deu[x entre dix mille . . . ] (les lignes 13 à 15 manquent) 

Car le Sau[veur] a [dit à ses dis]ciples : « [ . . . . . . . . . . . . ] un dans d[es dizaines de milliers . . . . . . . . ] (les lignes 19 à 30 manquent) [ . . . . . . . . . . e]t il a [une grande] sagesse et [pruden]ce [et u]ne réflexion et [une science] et une gno[se] [et une puis]sance et une vérité. 

[Il] a [en outre] des [ . ] . [ . . . . . . . . . d]epuis là-haut [ . . . . . . l’Ogdo]ade (?), le lieu où a [ . . . . . . . . . . ] . . le Fi[ls] 10 [de l’Homme . . . . . ] . . [la . . . . . ] (la ligne 11 manque) [ . . . . . . . . . . P]uissance [ . . . . . . . . . . . ] garder d[‘eux . . . . . . . . . . . . . ] ils s’affli[gèrent]  (les lignes 15 à 30 manquent) il sait . [. . . . il com]prend l[e . . . . . . . . . . . ] et vers le To[ut . . . . . . . . ] digne de lui [ . . . . . . . . . . . . . ] véritabl[e . . . . . . . . . ] étranger . . [ . . . . . . . . . . . . ] mais [méde]cin et [ . . . . . . . . . . . ] m[a]l, dans [ . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 9 et 10 manquent) [ . . . ] il a été ba[ptisé . . . . . . . e]t ceux qui [ . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 13 à 30 manquent) (Les pages 63 et 64 manquent) [ . . . . . . . . . . e]n un rêve [ . . . . . . . . . . . ] argent . . . [ . . . . . . . . . . . ] . mais sont ri[ches . . . . . . . . . . . . . . ] parmi les aut[orités . . . . . . . . . ] . . . . . [ . . . . . . . . . . . . ] Mais [le] soixantiè[me . . . . . . . . . . v]oici comment [ . . . . . . . . . . . . . ] monde [ . . . . . . . . . . . . . . ] mais ils [ . . . . . . . . . . . . ] or (métal) (les lignes 11 à 28 manquent) [ . . . . . . . . . ils p]ensent : « (la ligne 30 manque) [ . . . . . . . ] nous avons été détachés de la chair . . [ . . . . . . . . . . . ] mais . . [ . ] . [ . ] . [ . . . . . . . . . . . ] ne pas se tourner vers [ . . . . . . . . . . . . . ] Jésus (?) [ . ] . [ . . . . . . . . . . . . . ] mais . . [ . . . . . . . . . . . . . . . les] magistrats e[t . . . . . . . . . . . . ] un fil[s . . . . . . . . . . . . . ] qu’ils [ . . . . . . . . . . . . . . ] issu d[e . . . . . . . . . . . . ] [q]ui [est] la fig[ure . . . . . . . . . . Lum]ière [de . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 12 à 27 manquent) ceux qui sont issus d[e l’absence de] souillure qui [ . . . . . . . . . . . . ] alors qu’il . . [ . . . ] . [ . . . . . . . . qu’il] ne blasphème pas [ . . . . . . . . . ] non pas e[u]x, ni il n’y a aucun plai[sir], ni même de désir, ni rien [qui] les retiendr[a] . 

[Mais] il leur faut être sans souillure, [po]ur qu’ils ma[nif]estent à [to]us qu’ils [s]ont is[sus] de la g[énération du] Fils de l’Homm[e], puisque c’est à [leur] sujet que le Sauveur a rendu tém[oi]gnage.

Au contraire, ceux [qui so]nt issus de [l]a semenc[e d’Adam] se r[é]vèlent [da]ns leurs ac[tions, d’après] leur oeu[vre :] ils n’ont pas quitté [les d]és[irs mauv]ais [ . . . . . . . . ] . . . . . [ . . . . . . . . . . . . . . . 

M]ais des . [ . ] [ . . . . . . . . . . . . . ] . de chien (?) [ . . . . ] . [ . . . . . . . . ] des Anges [ . . . . ] car [ . . . chi]en (?), qu’ils engendrent . . [ . . ] viendront [ . . . . . . . . . ] . avec leurs . [ . ] (les lignes 19 à 27 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . ] se meuvent en [ . . . ] . . [ . da]ns le jou[r o]ù elles auront [des enfa]nts : non seulement cel[a], mais elles [ont] des rapports alors qu’elles allaitent. 

68 Mais d’autres sont saisis par la mort de [ . . ] : ils [s]ont en[traînés] de ci, de là, se laissent acheter p[ar] l’in[juste] (M)ammon. 

Ils prêtent de l’argent [à intér]êt, passent [leur temps] sans rien fai[re]. 

Mais [celui qui] est [P]ère de (M)a[mmon es]t Père du co[ït].

Or celui qui [a] la capacité [de re]noncer à ces choses, se révèl[e iss]u de la g[én]ération du Fi[ls de l’Hom]me, car il a la [force de] le[s a]ccuser. [ . . ]
. . . . . . [ . . . . . . . . . . ] . . 

Mais [il n’est pas r]etenu [en ces] [r]égions par un [ . . . . . . . . issu] de la malice, [et il ren]d l’ext[érieur] comme l’[int]érieur. 

[Il resse]mble à u[n A]nge qui [ . . . . . . . . . . ] . [ . ] (la ligne 19 manque) [ . . . . . . . . . puiss]ance . . . . [ . . . . . . . . ] les dire. 

Mais cha[cun . . . . . ] . . . . [ . . . ] . .  [ . . ] (les lignes 23 à 26 manquent) et, s’étant [r]etiré [ . . . ], il se t[u]t, ayant abandonné le ba[var]dage et les disputes. 

Cependant celui [qui a] trouvé le [Verbe qui fait vivre et q]ui a connu [le Père de la Vérité a obtenu le re]pos ; il a cessé de cher[cher], puisqu’il a [trouvé], et quand il eut trouvé, il se t[u]t. 

Toutefois, en peu [de] (mots) il savait parler à ceux qui [réflé]chissent dans l[e]ur c[oeu]r doté d’intellect . , [ . ] . [ . ] . .

C[ert]ains, quand ils entrent dans la foi, [reçoivent u]n baptême comme s’ils avai[e]nt là une espérance de salu[t, ce] qu’ils appellent l[e sceau], sans rec[onnaître] que les Pè[res d]u m[o]nde se ma[n]ifestent [là]-bas : m[ais] lui, [il reconnaît qu’]il est mar[qué] du sceau. 

Car [le F]ils de l’[Homme] n’a bapt[isé] aucun de ses [di]sciples [ . . ] . . . 

Or [si] c’ét[ait] vers la vie que sont [en]traînés [les] baptisés, [le] monde deviendr[ait] vide et les Pères du baptême seraient so[u]illés. 

Mais autre chose est le baptê[me] de la Vérité : c’est par le renonce[m]ent [au mo]nde qu’on le trouve, [et ceux qui] disent, de langue s[eulement, qu’ils] y renoncent [sont des menteurs], et ils sont voués à d[e]scendre [au lieu] d’épouvante ; plus encore, à y être couverts de honte.

Comme ceux qui leu[r] ont donné (ce baptême) pour leur propre condamnation, pu[issent-ils] recevoir (la même) chose !

Ils ont toujours une mauvaise conduite, et certains d’entre eux tombent dans l’idol[âtrie, tandis que d’autres] ont [des D]é[mons] qui demeurent avec eux, [comme] le roi D[av]id, qui établi[t] le(s) fon[da]tion(s) de [Jé]rusalem, et [s]on [fi]ls Sal[o]m[o]n, [q]u’il engendra d[a]ns l’ad[ultère] (et) qui construisit Jérusalem [grâ]ce aux Démons, du fait qu’il avait reçu [un pouv]oir.

Toutefois, quand il eut [fi]n[i] de [construire, il enfer]ma les Démons [dans le] t[empl]e (et) il [les mit da]ns sept [jarr]es. 

[Ils rest]èrent longte[mps da]ns les ja[rres], délaissés là-[bas]. 

Quand les Ro[m]ains fure[nt] m[on]tés à Jé[rusale]m, ils enlevèrent le couvercle [des] jarres e[t à ce mo]ment-là les D[émons] sortirent des jar[res] en courant, [c]omme des évadés de prison, et les jarres en [re]s[tèr]ent purifiées.

[Cepen]dant, depuis ces jours-là, (les Démons) [demeurent] avec les hommes qui sont [dans l’]ignoranc[e] e[t ils sont restés su]r la terre. 

Qui donc est [Davi]d, et qui est Salomon ? 

[Et] qu’est-ce que la fondation ? 

Et qu’est-ce que le rempart qui entoure Jérusalem ? 

Et qui donc sont les Démons ? 

Et qu’est-ce que [les] jarres ? Et qui sont les Romains ? 

Mais ce [sont] là des my[stères] (les lignes 1 à 11 manquent) le(s) vaincre [ . . . . . . . . le Fils] de l’Homm[e . . . . . . . . . . . . ] (la ligne 14 manque) sans so[uillure . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 16 et 17 manquent) et il [ . . . . . . . . . . . . qu]and il [ . . . . . . . . . . . . ] Car il est grand [ . . . . . . . . ] (la ligne 21 manque) à la nature [ . . . . . . . . . . . . ] . [ . . ] qui [ . . . . . . . . . . . . ] . . ceux qui [ . . . . . . . . . . . . . ] tout, dans u[n . . . . . . . . bien]heureux et ils . [. . . . . . comme un]e salamand[re : elle se gli]sse
dans le foyer brûlant, débordant d’[ar]deur, elle s’introduit dans la fo[urnaise] (les lignes 1 à 6 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] cho[se] (la ligne 8 manque) [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . dans (les lignes 10 et 11 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . nu]it et (la ligne 13 manque) [ . . . . . . . . . . . . . la fo]urnaise (la ligne 15 manque) [ . . . . . . . . . . . . . . ] les foyers, car [ . . . . . . . . . . . . . ]. ils verront [ . . . . . . . . . . . . . . ] et la puissance [ . . . . . . . . . s]acrifice. 

Qu’il est grand, le sac[rifice . . . . . . . . . . . ] un . (la ligne 21 manque) [ . . . . . . . . . . . . ma]is dans un (la ligne 23 manque) . [ . . . . . . . . . . . . ] . et il . [ . . . ] . [le Fil]s de l’Homme, e[t il s’est r]évélé par la Source [im]mortelle, bouillonnante (la ligne 1 manque) [ . . . . . . . . . ] il est pu[r, il] est . . . . . . [.], il [est] li[b]re, il n’envie pas, il est [s]éparé de [ch]acun, à l’écart de [toute] impu[dence et] en[vi]e, dont l[a force] est grande [ . . ] . . est un [d]isciple . [ . . . . êtr]e en guise de Lo[i . . . . . . . . . . . ] ceux-ci [ . . . . . . . . . . . . . non] seule[men]t [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 11 et 12 manquent) [ . . . ] . . [ . . . . . . . . . . . ] il a été plac[é] sous un [ . . . . . . . . . ] . . [ . ] [. . . . ] un enseignement [ . . . . . . . . . . . . ] (la ligne 16 manque) [ . . . . . ] . [ . . . . . ] . s[on] enseign[ement en] disant [ : « Mê]me si un An[ge] sortait du ciel et vous prê[chait] le contraire de ce que je vous ai prêc[hé], qu’il so[it] anathème ! »

Ils ne laissent pas les [ . . . . . . . . ] d’â[m]e . . . . [ . ] . . [. .] . . [. . . . . . ] liberté [ . . . . . . . . . ] Car ils sont encore novices . [ . . . . . . . . . ] ils n’ont pas la force de g[arder] la Loi, celle [q]ui est à l’œuvre grâce aux hérésies : ou plutôt ce ne sont pas elles, mais les Puissances de Sabaôth (qui agissent) pa[r] les . [ . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . ] les enseigne[ments . . . ] étant devenus ja[lo]ux des [ . . ] . . [. . . ] Lo[i] dans le Christ.

[Ma]is ceux [q]ui pourront en tr[ouver] le moyen passent à travers t[ous les] cor[ps] e[t . . . . . . . . ] . la Do[décade] jug[e . . . . . . ] . . . [ . ] . ceux-ci [ . ] . . . [ . . . . . . . ] . [ . ] . de la Source [immortelle . . . . . . . . . . ] . . [ . . ] . (les lignes 10 à 12 manquent) afin [que . . . . . . . . . . . ] . . [ . ] (les lignes 14 à 16 manquent) [ . . ] . . [ . ] . . [ . . . . . ] il est [b]on . [ . . . . . ] . . . . [ . . . . ] . de tout le Lieu [ . . . . ] . . . . . . là, les ennemis. 

Il le baptis[a] et le . . . [ . . . . ] . [ . ] . . . il fut divinisé, prit son essor [vers le haut] (et) on ne l’a pas saisi [ . . . . . ] . [ . . ] . là les enn[emis . . . . . . . . . ] . . car il n’y a pas moyen [de] l’e[ntraîner] de nouveau en bas.

Tous les [ . . . . . ] . qui le sais[i]ssent [dans l’]ignorance, prê[t]ant attention à ceux qui enseignent dans les coins avec des (images) taillées et des stratagèmes artificieux, ne trouveront pas moyen (la suite manque).

...


W.K.P
Apocryphes Qumran. Fr

 







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