Traduction de Catherine Barry
1. [Le livr]e de la glo[ire] des paroles [ . . . . . . ] à jama[is] vivantes [que j’ai écrite]s, moi, Zos[trien] — [ . . . ] . . [ . . ] . . . [. . ] . . et Yolaos —.
C’est au profit de mes contemporains et de [ceux] qui viendront après moi, [les] élus vivants, [que] je suis venu dans l[e m]onde.
Il est vivant, le Dieu vrai, en vérité vraie, en connaissance et en lumière, à [jam]ais !
Après m’être intellectuellement séparé de la ténèbre corporelle qui m’habitait ainsi que du chaos [p]sychique et de la féminité concupiscente qui habitait la ténèbre — ayant cessé d’en faire usage —, après ma découverte de l’infinitude de ma matière — ayant réprouvé la [cr]éation morte qui m’habitait [e]t le divin souverain du monde sensible — c’est avec puissance que je clamai le tout à ceux qui possédaient un élément étranger, bien que j’eusse brièvement fait usage de leurs façons, parce que la nécessité de la naissance m’avait amené vers le (monde) visible.
Je ne me suis jamais satisfait de ces (réalités) ; au contraire, en tout temps je tâchais de m’en séparer, parce que j’étais venu à l’existence par une [nais]sance sainte, quoique mélangée.
Après [a]voir élevé mon âme sans malice, je rendis puissant l’élément intellig[ent . . . . . . . . . . . . . . ] et j’ai [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] dans le . . [ . . . . . . . ] de . [ . ] . . [ . . . . . ] de mon Die[u . . . . . . . . . . . . . . . ] [ . . . ] bien que j’eusse fait u[sage de . . . ] . . . [ . . . . . . je] trouvai puissance en [u]n esprit saint qui était plus que [d]ivin. Alors [il . . . . ] auprès de moi seul, comme je m’étais redress[é, et] je vis [qui] était l’Enfan[t] parfait et ce qu’il possé[dait de] nombreuses fois et de moult fa[çons, bien qu’il] se fût montré à moi de cette façon-ci : l’[un en soi] doté de volonté.
(Voici ce que) je recherchais : le père [mâ]le de toute (réalité), le conceptuel et le sensible, le spécifique et le générique, le [par]tiel et le total, le contenant et le contenu, le corporel et l’incorpo[rel], le substantiel et le matériel et tout ce qui en relève. Et c’est l’existence [qui] leur est inhérente avec le Dieu de cet <Enfant parfait>, le Caché inengendré et leur puissance [à] tous.
En ce qui a trait à l’existence, comment ceux qui sont — parce qu’ils sont hors de l’éon des (réalités) existantes par l’entremise de l’Esprit invisible et non divisé, autogène — étant triples d’[aspect] et inengendrés, possèdent-ils un principe supérieur à l’existence ? Et préexistent-ils [à toutes choses] tout en étant venus à l’existence dans le [monde] ? Comment ceux qui lui sont face à face et to[us] ceux [ . . . . . . . . . . . . . b]on celui [ . . . . . . . . . ] . [ . . . . . . ] et caus[e. M]ais quel [est son] lieu ? Quel est son principe ? Et de quelle façon celui qui provient de lui lui appartient-il, ainsi que toutes (choses) ?
Comment, bien qu’il soit unité simple, est-il différent [de lui]-même, alors qu’il est e[xisten]ce, forme et béatitude, et qu’il donne puissance, [v]ivant de (sa) vie ? Comment l’e[x]istence qui n’est pas (encore) est-elle apparue à la vie dans une puissance qui est ?
Tout en méditant sur [c]es (réalités) pour les comprendre, je continuais néanmoins à faire des offrandes quotidiennement, selon la coutume de ma race, au dieu de mes pères.
Je faisais une bénédiction de tout cela, parce que mes ancêtres et mes pères, quand ils cherchèrent, trouvèrent. Quant à moi, je n’avais pas cessé de réclamer u[n] lieu de repos digne de mon esprit, avant d’être enchaîné au monde sensible.
Et alors, comme je souffrais beaucoup et que j’étais d’humeur sombre en raison de la médiocrité qui m’entourait, je poussai l’audace jusqu’à me livrer aux bêtes sauvages du désert, pour périr de mort violente.
Devant moi se dressa l’ange de la connaissance de [la lum]ière éternelle et il me dit : « Zostrien, pourquoi es-tu pris de folie comme si tu étais ignorant des grandeurs éternelles qui sont en hau[t . . . . . . . . . . . . . . ] non à toi [ . . . . . . . . . . . . . . . . ]. Voi[là pourquoi tu [as été] envoyé vers le [ . . . . . ] . [ . ] pour être maintenant s[a]u[vé. Ne ten]te plus jamais de mourir et ne [prête plus atten]tion à ceux que tu connais, [afin] d’en sauver d’autres, [ceux que] le père des hauteurs choisira.
[Pen]ses-[tu] encore être le père de t[a race], ou que Yolaos est ton père ? [Il y a pour toi] un ange de Dieu qui t’[a gui]dé par l’entremise d’hommes s[ai]nts. Viens et passe hors de c[es lieux] où tu reviendras encore une [fois], prêcher pour une ra[ce] viv[a]nte, sauver ceux qui en sont [d]ignes, et rendre puissants les élus, parce que grand est le combat de l’é[on], mais court est le temp[s de] ce monde ».
Quand il m’eût dit c[ela], ce fut en grande hâte et avec grand[e] joie que je montai en sa compagnie jusqu’à un grand nuage lumineux, que je [déposai] mon modelage sur la terr[e], à la gar[de] des gloires. Et no[us] échappâmes à tout ce monde et aux treize éons qui étaient en lui [avec leur]s ordres angéliques.
Ils ne nous virent pas, mais leur archonte se troubla à [notre] passage. Car le nuage l[umineux] [q]ui [était nôtre . . . . ] . [ . . . . ], étant tr[ès] supérieur [à tout ce qui est de ce monde] (et) d’une indicible beauté, irra[diait], avait la puissance, était gui[de] des esprits saints, [é]tait es[prit] vivifiant [et] parole intelligible, [non pas] à la façon [de] ce qui est dans ce monde-ci, à la matière instable, [et] à la parole devant faire appel à la persuasion.
[A]lors je sus que la puissance qui était en moi dominait la ténèbre, [p]arce qu’elle contenait la totalité de la lumière.
Là, je [reç]us le baptême et je pris la ressemblance des gloires qui étaient en ce lieu. Je devins comme l’une d’elles.
Je traversai le domaine de l’[atmo]sphère et je passai les co[p]ies des éons, [y] étant sept fois immergé [dans l’ea]u vive à chacun [des] éons, et je ne m’arrêtai pas a[vant de] les [avoir passés tous] à la fois.
[Alors] je montai au séjour [véritablement existant, je] reçus le baptême, [délaissai le mon]de et accédai à la repentance [véritablement existante. J]’y reçus le baptême [si]x fois. Je traversai le sixième. [Je reçus puissance du] mê[me]. Je mon[tai] vers ces é[ons autogènes] et m’y arrêtai à la vue d’une [lumière de] vérité, véritablement existante à partir [de] sa propre racine autogène, [et (à la vue) de] grands anges et de gloi[res dépassant] toute mesure.
[J]e reçus le baptême, au [nom du] divin Autogène, [par l’entremise de] ces puissances qui étaient [préposées à] l’eau vive, Michar et Micheus. Je fus purifié de par [le] grand Barpharangès. On me [glorifia] et je fus inscrit dans la gloire. Je [fus] marqué du sceau par ceux qui étaient préposés à ces puissances, [Michar], Mi[ch]eus, Seldaô, Élé[nos] et Zogénèthle. Je d[evins] un ange contemplateur de Di[eu] et me tins sur le premier — lequel est le quatrième éon — en compagnie des âmes.
Je bé[n]is le divin [Auto]gène et le [premier] père, Pigéradam, [l’œil de] l’Autogène, le [premier être humain] parfait, ainsi que Seth Emm[acha Seth], le fils [d]’Adam, [père de] la ra[ce inébranlable, et les quatre grands l]uminaires, [Armozel, Oroïael, Daveïthé, Éléleth], ainsi que Mirothéa — elle est la mè[re d’Adam] —, Prophania — [elle est la mère des lumières — et Plè[sithéa], la [mère des] an[ge]s.
Et je [reçus le baptême pour la] deuxième f[ois], au nom [du] divin Autogène, par l’entremise de ces mêmes puissances (= Michar et Miché) : je devins un ange de genre mâle.
Alors je me tins sur le deuxième éon — lequel est le troisième — en compagnie des fils de [Seth], et je bénis chacun de ces derniers.
Et je [reçus] le baptême pour la troisième fois, au nom du divin Autogène, par l’entremise de ces mêmes puissances : [je] devins un ange sanctifié et [me] tin[s] sur le troisième [éon] — lequel est le deuxième —. Je [bénis] ces mêmes (éons).
Et je reçus le baptême [pour la] quatr[ième] fois par l’entremise de [ces mêmes puis]sances : je devins [un ange] parfait et [me tins sur] le quatrième — [lequel est le premier] éon —. Et je [bénis ces mêmes (éons)].
[A]lors je recherchai [ . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . ] . (et) je dis [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . moi [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . de [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] moi [ . . . . . . . . ] . de lui [ . . . . . ] le . . . [ . . . . . . . . ] voilà pourquoi [ . . . . ] . . des [ . . . . ] . [ . . ] . en la puissance [ . . . . ] les [enten]dre différemment selon l’entendement 8 humain.
[Sont-ce là] leurs puissances ? Ou sont-elles les mêmes, sauf que leurs noms diffèrent les uns des autres ? Une âme est-elle différente d’une (autre) âme ?
Et pourquoi les humains sont-ils différents les uns des autres ? En quoi et dans quelle mesure sont-ils même des humains ?
Le grand maître de la hauteur Authrounie me dit : « Te questionnes-tu sur ce que tu as traversé : sur le domaine de l’atmosphère, à savoir pourquoi il présente ce modèle cosmique ; [s]ur les copies des éons, [combien] il y en a ; pourquoi ils sont [im]passibles ; sur le séjour et [la repen]tance, sur la créa[ti]on des [éons] et le monde qui [n’est pas] véritablement existant ? [Je] t’[enseignerai] ouvertement sur tout c[e que tu cherches] (à apprendre) de moi en ce qui les concerne [ . . . . . . . . . . . . ] ni comman[dement . . . . . . . . ] à toi . [ . . . . . . . . . . . . ] invisi[ble . . . . . . . . . . ] et l’ensei[gne]ment . [ . . . . . . . . . . . . ] de [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] É[léleth . . . . . . . . . . . . . . . . ] qui te [révélera » . . . . . ] et [avec] moi [aussi . . . . . . . . . ] ces [éons] que j’ai tra[versés].
Le g[rand maître de la hauteur] Authrounie [me] dit : « Le domaine de l’atmosphère vint à l’existence par la parole. Les engendrés et les êtres périssables, elle (= la parole) les manifeste dans l’incorruptibilité, pour l’avènement de grands juges, pour qu’ils ne goûtent pas aux choses sensibles et ne soient pas emprisonnés [dans] la création.
Mais lorsqu’ils (= les engendrés) y montèrent, et virent, à partir d’elle (= la création), les œuvres de ce monde, ils condamn<èr>ent son archonte à la corruption, parce qu’il était un modèle du monde, [substance] et principe de la matière, sombre [reje]ton corrompu.
[Ensuite], après avoir regardé [vers le bas], la Sagesse [vit] la ténèbre, alors qu’elle [(l’)illuminait], (et) qu’elle se tenait à côté du [lieu qui était le sien, un m]odèle [de ce monde . . . . ] de la substance [sans substance et (de) la] figure [sans figure . . . . . . ] forme [sans forme . . . . . . . . . . ] . au mo[nde . . . . . . . . . . . . . ] tout [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . qui [ . . . . . . . . . . . . ] . [ . . . . . ] . . [ . . . . . . . . la] ténèbre [ . . . . ] . de [ . . . . . . ] parole, parce qu’[il n’était pas] possible [pour l’archon]te de [la créa]tion de voir quiconque des éternels.
Il (= l’archonte) vit un [re]fl[et, et], à partir du refl[et] qu’il avait [vu] (et) qui était en lui, [il] créa le monde. Et dans un reflet d’un reflet, il ouvra le monde. Et même le reflet de la manifestation lui fut retiré.
Quant à la Sagesse, un lieu de repos lui fut donné en échange de sa repentance. À cause du fait qu’aucun reflet original, pur, n’avait existé en elle auparavant, et qu’il (= l’archonte) n’en avait pas non plus amené à l’existence, il imagina et ouvra le [res]te, car, en tout temps l’image de [la] Sag[esse] était [corrompue] et fausse.
Mais l’ar[chonte tandis qu’il produisait des ressemblances], (et) façonnait en s’inspirant de [l’image], à cause du débordement [de la substance, regarda] vers le bas . . [ . . . . . . . . . . . . ] lorsque je vis . [ . . . . . . . . . . . ] le cœur de [ . . . . . . . . . . . . sur] ce qu’ils ne [ . . . . . . . . . . ] alors qu’il . . [ . . . . . . . . . . . . . . . . des] éo[ns . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] plu[s . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] des [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] ils [ . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . . . ] par[fait] par [ . . . . . . . . . . ] le . . [ . . . . ] . celui . [ . . . . . . . . ] . . . [ . . . . ] par son intermédiaire, alors qu’il (= l’archonte) [manifesta] la corruption du monde de façon définitive.
Les [copies] des éons sont ainsi : elles n’ont pas obtenu d’homogénéité de puissance, mais elles possèdent des gloires éternelles (et) elles sont des critères de discernement pour chacune des puissances.
Mais si les âmes reçoivent l’illumination de la lu[mière] qui se trouve en elles, ainsi que le mod[èle] qui se réalise plusieurs fois grâce à elles, dans l’impassibilité, elle (= âme) pense qu’elle voit [la] vérité et l’éternel [ . ] . . [ . . . . . ] e[n] le bienheureux [ . . . . . . . . . . ] la même unité [ . . . . . . . . . . ] chacun de [ . . . . . . . . . . . ] . lumière qui [ . . . . . . . . . to]us, et celle-là [ . . . . . . . . . . . ] . entièrement et celle-là [ . . . . . . . . . . . . . . . ] et un(e) [ . . . . . . . . . . . . . . . ] et celle-là [ . . . . . . . . . . . . . . . ] celle-là qui [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] celle-là [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . [ . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . ] . est [le séj]our [ . . . . . . ] . . de la repentance, et [(certaines) â]mes se dressent suivant la puissance qu’elles [possèdent].
Alors [les âmes] inférieures sont mises à l’exercice par les copies, celles qui prennent le modèle de leurs âmes quand elles sont encore dans le monde.
Après l’émanation individuelle des éons, elles (= les âmes) viennent à l’existence et sont transférées une à une, depuis la copie du sé[jour] jusqu’au séjour véritablement existant, depuis la copie de la repentance jusqu’à la repentance [véritablement existante et depuis la] copie de l’Auto[gène jusqu’à l’Autogène] véritablement existant et ainsi [de] suite [ tous . . . . . . . . ]. Quant aux âmes de [ . . . . . . . . . . . . ] sont dans une lu[mière . . . . . . . . . . ] elles toutes [par les co]pies des é[ons . . . . . . . elles] voient. Lors[que . . . . . . . . . . . ] et d[es . . . . . . . . . . . . . . . . ] depuis . [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] le . . . [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] hors de [ . . . . . . . . . . . . . . lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . ] . . [ . . . . . . . . . ] de [ . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . tous] ceux [qui] sont . [ . . ] . . . . alors qu’[ils] bénis[sent le D]ieu qui surpasse les [grands] éons, le Caché [inengendré], Protophanès le [grand] mâle, l’[Enfant] parfait, lui qui est plus que divin, et son oil, Pigéradam ».
Alors j’implorai l’Enfant de l’Enfant, Éphésèch. Il se dressa devant moi et dit : « Ange de Dieu, fils du père, toi l’humain parfait, pour[quoi] m’appelles-tu et (pourquoi) [cherches]-tu ce que tu sais comme si tu l’ignorais ? » Je [répondis] : « Je cherche [comment] l’[eau . . . . ] rend parfait et donne [ . . . . . . . . . . ].
Quelles puissances possède-t-[elle et] (quels) sont [les noms] par lesquels nous recevons le baptême ? [Pourquoi ces] noms [diffèr]ent-ils [d’elles (= les puissances)] et pourquoi [ . . . . . diffèrent-ils] les uns des [autres ? Ils] sont [parfaits] en la [ . . . . . . . . . . ] à [partir des] autres [ . . . . . . . . . . . . . . . ] les humains [ . . . . . . . . . . . . . . . . différents].
(Les lignes 26 à 28 manquent) en disant : « Zostrien, à propos de [tout] ceci, écoute. Les premiers [principes] sont (au nombre de) trois, bien qu’ils se soient manifestés à partir de l’unique principe de l’éon de Barbélô, non pas à la façon de principes ou de puissances ni à partir d’un principe ou d’une puissance.
C’est de chaque principe qu’ils se sont manifestés ; et ils ont rendu puissante chaque puissance.
Et c’est [à partir de] celui qui leur est [très] supérieur que se sont manifestées l’existence, la béatitude et la vie. [Bien qu’ils se soient manifestés] les uns [avec les autres], ils [se sont manifestés] depuis un [principe unique . . . . . ] et voilà [pourquoi . . . . . . . . . . ] alors qu’ils ont reçu nom [ . . . . . . . . ] plus de . . [ . . . . . . . . . . . ] [unique] et de[s . . . . . . . . . . . ] parfait [ . . . . . . . . . . . . ] à partir [d’un principe . . . . . . . . . ] pour un [ . . . ] . . [ . . . . . . . . . . . . ] un . [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 25 à 28 manquent) et [il y a] une eau pour [chacun] d’eux. Voilà pourquoi il y a [trois] eaux parfaites, à savoir : c’est l’eau de la vie qui appartient à la vitalité, celle par laquelle tu as maintenant reçu le baptême en l’Autogène ; l’[eau] de la béatitude, c’est [celle] de la connaissance, celle par laquelle tu recevras [le baptême] en Protophanès ; quant à l’eau de l’existence c’est celle [qui] appartient à la divinité, c’est-à-dire qu’elle relève du Caché. Et l’eau [de la vie existe sous le mode de la] puissance, celle [de la béatitude], sous le mode de la substance, celle [de la divinité], sous le mode de l’[existence].
Toutes [sont] des [ressemblances du trois fois] puissant et des [formes. ] Quant à celles qui [ . . . . . . . . . . l’]eau [pure . . . . ] c’est aus[si un] mo[dèle . . . . . . . . . . eaux] sous le mode de [ . . . . . . . . . . . . . . qui] allèrent [ . . . . . . . . . . . . . . . . mâle] [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]-là (les lignes 26 à 29 manquent) existence, [tel qu’il] est.
Non seulement [ils résidèrent en] (sa) pensée, mais il les [contint aussi], parce qu’il était le de[venir] de la façon suivante : il imposa une limite à ce qui existait, pour que (cela) ne fût ni sans limite ni sans figure, mais vraiment acheminé en étant nouveau, [pour devenir] un individu personnellement [doté d’un lieu d’habitation].
L’existence et l’[être], c’est avec lui qu’ils se tiennent, demeurant avec lui, l’entourant et [produisant ses ressemblances] de tous côtés. . [ . . . . . ] . [ . . . ] par l’entremise de [la pensée . . . . . . . . ] recevoir celui qui . . [ . . . . . pré]existant à . [ . . . . . . . . . . . ] un acte [ . . . . . . . . . . . . ] manifeste . . . [ . . . . . . . . . . . . ] sa parole aussi [ . . . . . . . . . . . . ] . . ceux-ci après . [ . . . . . . . . . . . . ] ils [fu]rent . [ . . . . . . . . . traverser] vers un [ . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 25 à 29 manquent)
Et la puissance est, ainsi que la substance et l’existence de l’être, parce que cette eau est. Quant au nom par lequel on est baptisé, il est la parole de cette eau.
Donc, la première eau parfaite du [trois fois puissant], l’Autogène, [est] la vie des âmes parfaites, car elle est la parole du [Dieu] parfait au regard de la venue à l’être et (de) [celui]-là même. Car leur source à tous est l’[Esprit] invisible, (ce qui signifie que) les autres sont des émanations [de la connais]sance, puisqu’ils sont ses ressemblances.
[Mais] celui qui sait, à son propre sujet, que [ . ] . . [ . . . . com]ment et qui [il est . . . . . ] vivant sur-lechamp [ . . . . . . . . . ] . . . . . . . en un(e) [ . . . . . . . . . . ] . . . est l’eau [ . . . . . . . . . . ] vie en l’être [ . . . . . . . . . . devient] in[fini . . . . . . ] son [être] à [lui . . . . . . . . et] le nom (les lignes 24 à 27 manquent) véritablement existant. C’est lui qui s’établit une limite. Et ces (ressemblances)-là, c’est sous le mode d’une puissance équivalente et d’un ordre similaire qu’elles s’approchent de l’eau.
Et Protophanès — le grand mâle invisible, l’Intellect parfait — a son eau spécifique, comme tu le [verras] si tu te rends jusqu’à son lieu. Il en va de même pour le Caché inengendré. Pour chacun [il] y a une forme [primordiale] individuelle, afin qu’ils deviennent ainsi parfaits. Car les éons autogènes, ce sont quatre individualités parfaites issues des totalement parfaits [qui sont antérieurs aux individualités parfaites]. Le cinq[uième] éon [contient] le [divin] Autogène.
Tous ceux-là, en effet, [sont nés du triple] mâle [parfait . . . . . . . . ].
Car les totalités [ . . . . . . . . ] parfait [ . . . . . ] divin, [triple mâle . . . . . . . . . . les] [individualités parfaites . . . . . . ] dans le [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 27 à 30 manquent) . [ . . . . . . . . . . . . . . les totalement] parfaits, le spécifique, le générique, la totalité et la différence individuelle. La voie de l’ascension plus que parfaite, qui est aussi (celle du) Caché, est la suivante : le divin Autogène est le premier archonte de ses propres éons et anges, comme (s’ils étaient) ses propres parts ; car ceux qui sont les quatre séparément sont inclus ensemble dans le cinquième éon ; et le cinquième est en un ; le cinquième [est] quatre quant à ses parties. [Tous] ceux (qui précèdent) sont individuellement parfaits, [parce qu’ils] possèdent un [principe].
De cette façon encore est [le triple mâle] individuellement [parfait], car il est [une puissance] du divin [Autogène].
Quant à l’invisible [Protophanès], l’Intellect [mâle parfait, il est un lieu] de [ceux] qui sont [rassemblés . . . . ] . . [ . . . . ] . . Un(e) (les lignes 25 à 28 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . comme] parts vivantes et parfaites. Le tout (c’est en outre) la race totalement parfaite et celui qui est plus que parfait et bienheureux. Le Caché engendré de lui-même étant un principe préexistant de l’Autogène, un dieu et un pro-père, un principe actif de Protophanès, un père de ses propres parts, un divin père connu d’avance, est inconnu. Il est en effet une puissance issue d’elle-même et un père engendré de lui seul. Voilà pourquoi il n’a pas de [père]. L’invisible trois fois puissant, leur pensée primordiale [à] tous, l’Esprit invisible, est [leur source commune] et [ . . . . . . . . . . . . . ] substance [leur] étant [antérieure . . . . . . . . . ] et exist[ence . . . . . . . . . . ] des exis[tences . . . . . . . . ] une vie. La c[ause . . . . . . . . . ] bien[heur]eux. . [ . . . . . . . . . . . . ] de la [grandeur . . . . . . . . . . . . . Tous] ceux-là [ . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 27 à 29 manquent)
. . [ . . . . . . . . . . . . . . étant] en eux [et] parmi d’autres.[Tous] à partir de tous (et) en une multitude de lieux — ce lieu qu’il veut ou ce lieu agréable —, c’est partout et nulle part qu’ils sont et c’est de l’esprit qu’ils contiennent.
Ils sont en effet incorporels, et ils sont supérieurs à l’incorporel. Ils sont des indivisibles, des pensées vivantes et une puissance de vérité, et (ils sont) avec ceux qui sont [plus] purs qu’eux. C’est en vertu de cela qu’ils sont d’autant plus purs, et non à la manière [des c]orps qui ne sont qu’en un seul [lieu]. Ils [ne sont] nullement soumis à la nécessité, ni totalement ni partiellement. Donc la voie de l’ascension . . [ . . ] . . [ . . ] est une purification [ . . ] . [ . . . . . . . . ] chacun [ . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . ] vers le haut [ . . . . . . . . . d]’elle-même et [ . . . . . . . . . . . ] . [ . . . . ] d’eux (les lignes 25 à 29 manquent) les éons individuels.
Alors [il sait] comment il peut accueillir un modèle éternel. Et l’intelligence universelle participe lorsque l’eau autogène opère (sa) perfection. S’il se connaît et (s’il connaît) le tout, cela (relève de) l’eau de Protophanès.
Si, d’autre part, il s’unit avec lui-même ainsi qu’(avec) le tout, cela (relève du) Caché. C’est le même paradigme qui vaut pour les éons : à [les] comprendre en tant qu’individus et (en tant que) parts, ils sont parfaits.
Ceux qui font partie du tout — [là] où se trouve la connaissance — et celui qu’ils connaissent sont alors devenus distincts ; [néanmoins], c’est une [communion] qu’il y a entre eux. Le tout [et] tous ceux-ci qui . [ . . . . . . . ] . [ . ] . . [il a été] baptisé du [baptême de l’Autogè]ne il [ . . . . . . . . . . . . ] par[fait] . [ . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 25 à 29 manquent) -là, s’il [se] révèle, c’est-à-dire s’il comprend [comment] il est pour lui-même, et (s’il comprend) qu’il a une communion réciproque, c’est qu’il a été baptisé du baptême de Protophanès.
Au sujet du principe de cela, s’il comprend comment tout s’est manifesté à partir d’un seul principe, et comment tout ce qui s’est uni se sépare, comment ce qui s’est séparé s’unit à nouveau, et comment les parties [s’unissent] au tout et (comment) le spécifique (s’unit) au [générique], si quelqu’un [comprend] ces (réalités), c’est qu’il a été baptisé [du baptême] du Caché.
Alors, pour chaque lieu, il détient un élément des [éternels et] il s’élève, [dans la mesure où] il [devient pur] et simple. Continûment, c’est de cette façon qu’il [vient] à l’unité.
En étant continûment [pur et simple], il s’emplit [de compréhension], d’existence et d’[esprit], d’esprit saint. Il n’y a rien de lui en dehors de lui.
D’une part, par une âme parfaite, il [voit] ceux qui relèvent de l’Autogène ; par l’intellect, ceux qui relèvent du triple mâle ; par un esprit, (un esprit) saint, ceux qui relèvent de Protophanès. D’autre part, il entend parler du Caché par l’entremise des puissances de l’Esprit, dont elles sont venues en une révélation très supérieure de l’Esprit invisible, par la pensée — celle qui est maintenant silencieuse —, par la première pensée. Au sujet de l’Esprit invisible trois fois puissant, c’est donc une audition et une puissance du silence purifié par l’[Esprit] vivifiant, le (silence) parfait et [premièrement] parfait et totalement [parfait].
Il y a donc des [gloires] placées au-dessus d’eux en tant que [vivificateurs]. Ce sont ceux qui ont reçu le baptême véritable, [par] la connaissance. Alors, ceux [qui] (en) sont dignes sont gardés.
Par ailleurs, ceux qui ne [sont] pas issus de cette race, [n’étant que] de[s créatu]res, [retournent] à leur [propre] racine. [Quant à celui] qui est issu [du] cinquième, il . [ . . . . . . . . . . . ] copies. [Pour chacun] de ces éons, [il y a] un baptême de cette façon.
Or si [quelqu’un] se dépouille du monde et repose en marge [de la nature], alors, d’une part, il y a celui qui est dans le séjour sans avoir de lieu d’habitation ni de puissance, en suivant les usages des autres (et), d’autre part, (il y a) celui qui n’a pas commis de péché — la connaissance lui étant suffisante — ni pris d’intérêt en quoi que ce soit (du monde), celui qui se repent.
Il y a des baptêmes prescrits pour ceux-ci selon leur état. Voici la voie jusqu’aux autogènes par laquelle tu as maintenant reçu le baptême à chaque fois qu’il était juste de contempler les individus [parfaits] : c’est une connaissance du tout qui a originé des puissances [de] ces autogènes.
(Voici) ce que tu [feras] quand tu traverseras ces éons totalement parfaits : pour ce qui est du troisième baptême, si tu [en] es baptisé, [alors] tu entendras en ce lieu-[là] les v[éritable]ment existants. [Ces] noms, [voici comment] ils sont : comme il s’agit d’une unité, ils [ . . . . . . . . . . . ] . est comme [ . . . . . . . . ] . par la venue à l’ê[tre . . . . . . . ] est et . . [ . . . . . . . . ] c’est pour eux une parole [ . . . . . ] C’est un nom véritablement existant, [tels] qu’ils sont.
Alors, ceux qui sont, ils [sont]. C’est [conceptuellement] qu’il (= le nom) a une ressemblance ; et sa ressemblance est dans la race grâce à ce qui lui est propre.
Elle (= la race) voit et elle pense, elle retourne à lui et elle reçoit sa ressemblance — par la voix — pour dire et entendre. En outre, par (le seul fait) d’entendre ils sont impuissants, en raison de leur état sensible et corporel.
De la manière, donc, qu’ils sont capables d’accueillir, c’est ainsi qu’ils accueillent. C’est donc un [reflet affadi] qui vient à l’existence par l’entremise du sensible (ou) de la parole, supérieur, d’une part, à [la] nature hylique, [mais] inférieur à la substance intelligente.
Ne t’étonne pas de cette différence entre les âmes ! Lorsqu’on pense qu’elles sont différentes, elles sont [dis]semblables, [ . . . . . . ] . . . . de [ceux] qui [sont morts . . . . ]. Et celui [qui se manifeste] dans une [âme et] qui est [totalement] corrompu [ . . . . ] leurs [âm]es et il[s . . . . . . leurs] corps.
Quant à celui . [ . . . . . . . son] temps se [manifeste] au moment propice, leur âme étant [dans] leur corps.
D’une part, celles qui [sont] totalement [corrompues] il y en a quatre [formes]. D’autre part, celles qui [sont] dans le temps sont (au nombre de) neuf. (Voici ce qui en est pour) chacune d’elles : elle a sa forme et sa coutume, et, bien qu’elles se ressemblent, elles sont différentes, bien qu’elles soient distinctes elles sont quand même stables.
D’autres âmes immortelles communient avec toutes ces âmes, à cause de la [Sa]gesse qui regarda en bas.
Il y a en effet trois formes d’âmes immortelles. D’une part, il y a celles qui ont pris racine sur le séjour, sans puissance d’auto-génération, qui suivent les usages des autres. Puis il y a la seule forme qui [est retenue].
Enfin, celles qui [se] tiennent [sur la] re[pe]ntance, qui n’ont pas eu de sentiment ambivalent face au péché, [la connais]sance [leur] étant suffisante. Étant néophytes [ . . . . . . . . ]. Il y a [d’autres di]fférences : [d’une part] c[elles qui] ont péché, d’autr[es] encore qui se sont [re]penties, et d’autres [qui ont voulu] de leur propre gré. De ces (dernières) il y en a [trois] formes, (soit) : celles qui ont commis tous les péchés et s’en sont repenties, celles qui n’en ont commis que certains, et celles qui ont voulu de leur propre gré. Voilà pourquoi leurs éons aussi sont au nombre de six, d’après le lieu destiné à chacune d’elles.
La troisième (forme) est celle des âmes des autogènes possédant une parole de vérité ineffable qui est [dans] une connaissance, (dans) une [puissance] émanant d’eux-mêmes et (dans) [une vie] éternelle.
Il y a encore quatre différences dans la manière dont existent les formes des anges : ceux [qui] aiment la vérité, ceux qui es[pè]rent, ceux qui ont la foi, en y ajoutant [encore] ceux [qui sont unis]. Et ils sont [en eux]. Ils sont comme [quatre côtés] des autogènes.
[Le premier] est celui qui relève d’une [vie parfaite], le de[uxième, celui d’une compréhension], le [troisième], celui d’une connaissance [éternelle], le quatrième, ce[lui des â]mes immortelles.
Il y [a] encore [là] quatre luminaires. [Arm]ozel, nostalgie du Di[eu] véritable et unificateur psychique, [est placé] sur le premier éon ; Oroïael, puissance [contemplatrice] de la vérité, est placé sur le deuxième ; Daveïthé, contemplation de la connais[sance], est placé sur le troisième ; Éléleth, élan et phase préparatoire pour la vérité, est placé sur le quatrième.
Et les [quatre] existent en tant que [paroles de] vérité et (de) [connaissance. Ils] existent, bien qu’ils ne relèvent pas de [Protophanès], mais plutôt de la mère.
[C’]est une pensée de l’Intellect [parfait] de la lumière qui fait que les [âmes] immortelles acquièrent une connaissance [ . ] . . [ . ] . [ . . . . . ] pour ceux-ci.
Le [divin Autogène S]orso[r]oas (est) une manifestation [de leur puissance à] tous. [Il est] une ineffabl[e] parole [intelligible de la] vérité, (parole) qui [dit dans une révélation] sur l’[Intellect parfait] qu’il est [un principe] supérieur en in[sécabilité], [u]ni [à] elle en une paire, grâce à une [intelligence]- lumière et (à) une pensée, dans son [éon].
Quant à Adam, il est l’humain [parfait], parce qu’il est l’œil de [l’Auto]gène. C’est sa connaissance qui (sait) que le divin Autogène est parole de [l]’Intellect [parfait] de la vérité.
Et le fils d’ Adam, Seth, c’est vers chacune des âmes qu’il vient, en tant que [c]onnaissance qui lui est suffisante. [Voilà] pourquoi [la se]mence vivante tira de lui son existence.
Mirothéa est [celle] en laquelle le [di]vin Autogène se manifesta avec Adam. C’est une [p]ensé[e] de l’Intellec[t] parfait concernant sa propre ex[isten]ce : quelle est-elle, [c]omment était-elle et (comment) est-elle ?
Voilà pourquoi le divin Autogè[ne] est parole et [connaissance]. Et la connaissance [naît d’une pa]role. C’est [pourquoi] . [ . . . . . . . . . ] Adam, [simple . ] . [ . puissan]ce . [ . ] des [simples auxquels] elle s’est manifestée [et une] transformation de[s âmes, un(e) . . . . . ] . est aussi de . . [ . . . . . . . . p]arfait.
Au sujet de[s] [parfaits et] des ordres angéliques [ . . . ] . . . . . [ . . . . . . . . . si] donc [ . . . . . . . . . . . l’â]me [de ce monde . . . . . . . ] . . . ils [ . . . . . ] . [ . ] . [ . . . ] [ . . . . . . ] . le [mon]de de . [ . ] . [ . . . . . . . ] . . [ . . copie . . . . . . . . . . . . . véritablement . . . . . . le séjour véritablement] exis[tant et] la repentance [ . . . . . . . . ] . . vers ce lieu, jusqu’aux [véritablement existants] qui sont les éons au[togènes]. Si [elle (= l’âme) trouve] et aime [la vérité], c’est sur [le quatrième] éon qui [possède] le luminaire [Élé]leth qu’elle se tient, [pour] devenir pe[nsée contemplatrice du di]vin. Si elle es[pèr]e et contemple — elle est (alors) un [ange] de genre [mâle — c’est] sur le troisième (éon) qui possède le luminaire Daveïth]é qu’elle se tient. Si (les lignes 24 à 29 manquent) [ . . . . . . . . . elle] est unie à [ . . . . . . . . . . . . ] elle se tient [sur le premier éon qui possède] le [luminaire] Ar[mozel. Tu deviendras] un [ange de ce mon]d[e intelligible.
Si tu t’élèves] jusqu’à la [puissance . . . . . . . . . ] tu te tiens [sur . . . . . . . . . . ] la lumière qui [ . . . . . . . . . . ] et in[commensurable . . . . . ]. Grand est l’éon ! [Mais si tu parviens] seulement jusqu’à ceux-là, [c’est] hors du parfai[t . . . . . . . . que tu chuteras.
Cette] puissance, [s’il n’est pas] possible ou en[core s’il est] possible pour quiconque [d’établir toutes les formes] de son [â]me im[mortelle], ce n’est pas [seulement le s]ensible et [le mesuré], ma[is] aussi [les] indi[cibles] individuellement [parfaits . . ] . . [ . . ] personne [ . . . . . . . . . ] . [ . . . ] lui [ . . . . . . . . . . . . . . . ] qu’il [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 25 à 29 manquent) et incor[porel . . . . . . . sur] quiconque [ . . . . . . . . . . ] . [qui]conque e[t un(e) . . . . . ] . est [sans] figure [ . . . . . . . ] . . [ . ] . [ . . . . . . . . non créé] et celui-ci [ . . . . . . . . . . ] . [ . . . . ] . ainsi que ce mod[èle . . . . . . . . . . p]ersonne [ . . . . . . . . . . . . . j]amais, ni [ . . . . . . . . . . ] . . . un tout [ . . . . . . . . . . ] . indestructible en ce [ . . . . . . . . . . ] en étant léger [ . . . . . . . . . . . ] alors qu’il est coupé de [ . . . . . . . . . . ] l’Intellect parfait. [ . . . . . . . . . . ] . indivisible [ . . . . . . . . lu]mière parfaite [ . . . . . . . . . . ].
Or il est en [ . . . . . . . . . A]dam. Et [ . . . . . . . . . . . l]’Autogè[ne . . . . . . . e]t il va [ . . . . . . . . ] Intellect [parfait . . . . . . . . . . . ] le Caché [div]in [ . . . . . . . . pré]connaître [ . . . . . . . . . . . . . . ] . . Mais [ . . . . . . . . . . . . . . âm]e [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ]-là (les lignes 26 à 29 manquent) . [ . . . . . . . . . ] existence [ . . . . . . . . . ] parce qu’elle leur appartient [ . . . . . . . . . . ] r[a]cine [ . . . ] . [ . . . . . . . . . ] deuxièmes [puissances] avec [l’existence]. Quant [aux] troisièmes [et] aux quatrièmes [elles furent ma]nifestées [ . . . . . . . . . . . . . ] que . [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] il y a un(e)
[ . . . . . . . . . . . . . . ] . . âme . [ . . . . . . . . cau]se. Ces éons, cependant, [ . . . . . . . . . . ] lieu d’habitation [ . . . . . . . . des] âmes ainsi que des [ . . . . . . . . . . ] sont d[es d]ieux [ . . . . . . . . . . ] plus que divin [ . . . . . . . . . . ] de ces auto[gènes . . . . . . ] là, l’Au[togène . . . ] premier di[eu . . . . . . . . ] ange [ . . . . . . . . . . . ] invisibl[e . . . . . . . . . . . ] hors des [ . . . . . . . . . . . . ] âme ainsi que [ . . . . . . . . . . . . . ] éons . [ . . . . . . . . . . . . ] mais à l’â[me . . . . . . . . . . . ] ang[e . . . . . . . . . . . . c]onfigur[ation . . . . . . . . . . . . . . an]ge [ . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 28 à 30 manquent) elle a [ . . . . . . . . . . ] . . [ . ] . . à jama[is, une multitud]e de [f]ois. Et [ . . . . . c’est] à plusieu[rs reprises qu’elle] se [dresse].
Mais si [ . . . . ] . . . [ . . . ] une âme . . . [ . . . . c’est] un an[ge qu’elle deviendra.
Si] les [êtres du monde et les an]ges et les [ . . . . . . . . . celle (= l’âme)] qui est sanctifiée est [très] su[périeure].
[Quant à l]’éon qui [est sous l’Autog]ène, il a [ . . . . . . . . . . ] . . . . . [ . . . . ] . [ . . . . . . . . . . ] . . archonte [ . . . . . . . . . . ] ils ont [d’autres dif]férences [en raison desquelles . . . . . . ] celle-ci n’est pas, à dire [ . . . . . . . . . . ]. Or les mâles [ . . . . . . . . face] à lui. Et [ . . . . . ] divin [Autogèn]e [ . . . . . . . . . . . . ] qui est [ . . . . . . . . . . . . . . ] entendre [ . . . . . . . . . . . . A]u[t]ogène [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] . de (les lignes 24 à 28 manquent) [modèle . . . . ] . . possèd[e . . . . . ] . l’existen[ce] . [ . . . . . . . . . ] vie [ . ] . [ . . . . . . . ] est, grâce à [la] parole . [ . . . . ] . . [ . . . . . ] . . [ . ] l’Enfant [parfait triple] mâl[e, étant] une dimension [du] di[vin Autogè]ne, [ . . . . . . . . . . ] Esprit [in]visible . [ . . . . . . . . ] . [ . . ] dans le parfait [ . . . . . . . . . ] atteindre . . [ . . . . . . . . . . . ] et un principe . [ . . . . . . . . . . amour] et [un(e) . . . . . . . . . . ] de Barbél[ô . . . . . . . . . ] . . . . et un(e) [ . . . . . . . . . . ] l’Intellect par[fait]. Ceux [(qui sont issus) de . . . . . . . . ] sont des deux[ièmes . . . . . . . . ] l[a] pensée . [ . . . . . . . . . . ] par l’entremise de . [ . . . . . . . . . . . . . ] en Barbél[ô . . . . . . . . . . ]. Quant au Caché, . [ . . . . . . . . . . . . ] tou[s] ceux-ci [ . . . . . . . . . . . . ] vier[ge . . . . . . . . . . . ] elle [ . . . . . . . . . . . . . . . ] en un(e) [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] et [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 27 à 29 manquent) en celui-là. [Elle est issue de] la puissance de celui qui [ . . . . . . . . ] . est issu de celui qui [ . . . . . . , ma]is elle est issue [de] la puis[sance de] celui-là, [étant véritable]ment exis[tante, étant une image] de lui. . [ . . . . . . . . . . bien qu]’ils pré-[existent], ils sont [issus] de celui-là [même]. Quant à lui, il (est) le non- [ . . . . . . . . ] . .
Lui seul [ . . . . . . . . . ] . lui donner suffisamment [ . . . . . . . . . . ] . sans . . [ . . ] pour lui [ . . . . . . . . . ] . tous, tandis qu’il [ . . . . . . . . . ] . de par [ . . . . . ]. Voilà [pourquoi], en effet, [ils sont] des par[ties d’elle], afin qu’il soit [ . . . . . . . . ] . et celui [qui . . . . . . . . . . . . ] . . de lui . [ . . . . . . . . . . . ] indivisible [ . . . . . . . . . . Ba]rbélô. Il [ . . . . . . . . . p]our qu’il de[vienne . . . . . . . . . . . ] béa[titude . . . . . . . . . . . . ] . . . . . . [ . . . . . . . . . . . . . . . ] tous [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] . il va (les lignes 26 à 28 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . . . parfait] il est une [pensée] de l’[Intellect] parfait [ . . . . . . ] . . . et étant [ . . ] . [ . . . . . . . . . ] l’Esprit parfait . [ . . . . . . . p]arfait, à jamai[s] vivant [ . . . ] . . [ . . . . i]nv[isible]. Et [ . . ] . . [ . . . . celui-ci], il est [ . . . . . . . . . . . . ] . . de [l’Intellect parfait] étant [une p]arole issue de [ . . . . . . . . . ] . [ . . ] qui existe en [ . . . . . . . . . ils] possèdent to[us] ceux-là éternellement . . [ . . . . . . . . . sont da]ns le [ . . . . . . . ] trois fois puissant, existent par le [ . . . . . . . . . . . ] ceux qui [sont . . . . . . . . ] parfaits. . . [ . . . . . . . . . . ] Protoph[anès], l’Intellect [mâle] ; mais . [ . . . . . . . . . . ] purif[ié . . . . . . . . . . . . ] et celui . [ . . . . . . . . . . . . . . ] d’une ressemblance [ . . . . . . . . . . . ] (se) manifeste [ . . . . . . . . . . . ] et le non [ . . . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] lui [ . . . . . . . . . . . . . . . . modèle . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 27 à 30 manquent) (les lignes 1 à 5 manquent) [ . . . . . . . . . . . . à] cause de lui, alors qu’ils [ . . . . . . . . . . . . en] établissant pour lui une limite [ . . . . . . . . . . ] il est [sim]ple [ . . . . . . . . . . . . . ].
Car il est . [ . . . . . . . . . de] lui comme s’il [était lui-même ou] comme s’il [était] un autre [ . . . . . . . ] . . [ . ] qui est [ . . . . . . . . . . ] manque. Au sujet du [ . . . . . . . . . . ] triple [mâle des] véritablemen[t existants] de [ . . . . . . . Intel]lect de la connais[sance . . . . . . . . ] pour les [véritablement] existants.
[De la manière qu]’il possède [le] véritablement [ex]istant, [ . . . . . . . . . . ] . et un(e) . [ . . ] . [ . . . . . . . . . . . . ] . . . et elle [ . . . . . . . . . . . ] . deuxième [ . . . . . . . . . . p]arfait que [ . . . . . . . . . . . se] manifester [ . . . . . . . . . . . . . ] en lui ils [ . . . . . . . . . . . . . . ] le Caché [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] non [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] un(e) [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] non [ . . . . . . . . . . . . . . . . for]me [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ] ceux (les lignes 1 à 5 manquent) forme . [ . . . . . . . . . . . . . . sa] connaissan[ce], c’est [Pro]topha[nès, le parfait Intellect mâ]le [invisible]. Il [a . . . . . . . existen]ce [en deçà du Caché] inengendré . . [ . . . . . . . . . . ] troisième . [ . . . . . . . . . . . . . ] . posséd[ant la] compréhension.
Et il [est avec ceux qui] sont [rassemblés pour devenir] des totalement par[faits et des bienheu]reux, n’ayant [aucun . . . . . . . . . ] . [ . . . . . . . . . . . . ] de [ . . . . . . . . . . . . ] divin. Le [ . . . . . se tint] auprès de lui [ . . . . . . . . . . . . ] unique [ . . . . . . . . . . . . . ] par[fait . . . . . . . . . . . . . ] du . [ . . . . . . . . . . . . . le] Caché [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 27 à 30 manquent) [ . . ] . . . [ . . . . . . . . . l]e savoir [ . . . ] . . [ . . . . . . . . . . . . . . ] de [ . . . . ] . [ . . . . . . . . . . Protophanès l’Intellect mâle parfait] [est doté des puissances . . . . . . . . . . . en] totalité vers [ . . . . . . . . . . . . . ] et il [est . . . . . . . . ] cette connaissance de [ . . . . . du] divin Auto[gène].
Et l’[Auto]gène div[in est le principe] de l’Enfant par[fait] triple mâle. Puis le mâle est modèle et [forme de l’Intellect] parfait sans [ . . . ] . [ . . . . ], grâce à une connaissance [unique], comme celui-là.
En outre, il y a une mesure des (réalités) individuelles, [en tant que] connaissance unique des (réalités) individuelles, soit totalement, [soit individuellement], parfaitement.
L’Intellect mâle [parfait] est [connaissance d]u Caché. Et le divin Caché [inengendré est] prin[cipe et c]ause, puissance [et existence] de tous ceux-ci. [ . . . . . . . . . . . . . . . vérita]blement (les lignes 27 à 29 manquent) 30 [ . . . . . . . . . . . . . . . Pro]to[phanès . . . . . . . . . . . . ] Proto[phanès] [ . . . . . . . . ] . . . [ . . . ] . . [ . . . . . . . . . . ] Intellect [ . . . . ] . [ . . . . . . . . . . . . . . ] alors qu’ils [sont rassemblés . . . . . . . . . . . . ] tota[lement . . . . . . . . le Caché] inengendr[é . . . . . . . . . . . . ] humain . [ . . . . . . . . . . . . . ], parce qu’ils [sont comptés . . . . . . . . . sauvés] avec celui [qui . . . . . . . . . . ].
Or celui qui se [repent, de même que] celui qui est dans le sé[jour et celui qui est] dans [le monde] sens[ible, viv]ant avec ce qui est mo[rt, . . ] . . [ . ] . tous . . . [ . . . . . . . ] obtient le salut [séparément de] ce qui est mort. [Tous] n’ont pas réclamé le [s]alut initialement, mais le [salut] est [plus grand] lorsqu’on est de condition inférieure.
Quant à l’humain qui est mort, son âme, [son intellect] et son corps [sont] tou[s corrompus. Ce sont] des souffrances [de perdition], des père[s] des [choses hy]liques, [ce sont] des d[émons que] le feu [consume. . . ] (les lignes 27 à 30 manquent) en étant transformé.
Le deuxième type d’être humain, c’est (celui de) l’âme immortelle qui est parmi les morts en se souciant d’elle-même, car alors, elle (= l’âme) s’affaire à la recherche [des] avantages propres à chacune de ces (réalités), [et elle] éprouve de la souffrance [phy]sique. Ils [ . . . . . . . mal] et elle [oublie qu]’elle [a un] Dieu éternel : elle a commerce avec des d[émo]ns.
Le type d’être humain qui se trouve dans le [sé]jour, s’il [possède] en lui la découverte de la [vérité], c’est en résidant en marge des usages des autres, qui vivent [mal], de ceux qui avancent en trébuchant.
Quant à l’être hu[main] qui se re[pent], s’il délaisse les morts et désire les réalités qui [sont] — l’Intellect [im]mortel et l’âme immortelle — [il viendra] en se hâtant tout d’abord à cause d’elles, en s’affairant à la recherche non en vue de l’action, mais des œuvres. En cela, [il reçoit une] pensée [élevée] . [ . . . . ] . [ . . . . . ] et [tout] bénéfi[ce . . . . . . . . . ].
Le type d’être humain qui est sauvé est celui qui se cherche et (qui cherche) son intellect, et qui trouve chacune de ces (réalités). De quelle puissance [il] est [doté] !
L’être humain [qui] a été sauvé est celui qui n’a pas connu ces (réalités) [seules], telles qu’elles sont, mais (qui les a) plutôt (connues) par [la] parole [en tant] que telle [ . . . . . . . . ] il a pris leur [ressemblance . . . . . . . . . . ] en tout lieu, [étant devenu simple] et unifié.
[Car] alors [ce]lui-ci [a réalisé (son) s]alut parce qu’il a [pu] traverser toutes ces (réalités) : il devient elles toutes. S’il (le) [désire], il se sépare à nouveau [de] toutes ces (réalités) et se replie [vers] lui [seul], car il devient divin, s’étant tourné vers Dieu ».
Pour ma part, après avoir entendu cela, j’offris, en vérité, une bénédiction au [Dieu] vivant et inengendré, au [Caché] inengendré, à Protopha[nès] l’invisible, l’Intellect mâle parfait, (à) l’Enfant invisible triple [mâle] et (au) [divin A]utog[ène].
Alors je dis à l’Enfant de l’Enfant, Éphésèch, qui était placé auprès de moi : « Ta Sagesse peut-elle m’instruire sur la dispersion du type humain [qui] est sauvé ? Qui sont ceux qui s’y attachent et qui sont [ceux qui] s’en séparent, pour que les élus vivants (le) sachent ? »
Alors l’Enfant de l’Enfant, Éphésèch, [me] dit [en parlant] clairement : « Si (l’être humain) se [replie] vers lui-même plusieurs fois et en revient à la connaissance des autres — l’intellect ne peut comprendre non plus que l’[âme] immortelle —, alors il est déficience, car [lui]-même tourne en rond, il est démuni, [s]’isole, se tient [à l’écart] et se trouve sous [influence] étrangère [au] lieu d’être un.
Il [prend] donc [la ressemblance] d’une multitude de figu[res].
S’il tergiverse, il en vient à rechercher des choses qui [ne] sont pas. Et s’il les trouve par la conceptualisation — et il n’est pas possible qu’il les connaissent d’une autre façon, à moins de recevoir la lumière — il devient physique.
De cette façon il descend donc vers la génération et il est dépourvu de la parole à cause [des] souffrances et de l’[illimitation] de la matière.
Bien qu’il possède une puissance éternelle, immortelle, (l’être humain) est captif [des] griffes du corps ; il est [ravi] et enchaîné [à jamais], par des liens résistants, (il est) lacéré [par] tout souffle mauvais, jusqu’à ce qu’il s’[assume] à nouveau et recommence à vivre en lui.
Voilà [pourquoi] ils ont été préposés au salut de ceux-ci.
Et ces mêmes puissances, elles [sont] là-bas. Et parmi les au[to]gènes, à chacun de ces [éons], se dressent des gloires, pour que celui qui s’[y] trouve soit [sauvé] aux côtés [de celles-là.
Les] gloires sont des concepts vivants par[faits] ; il n’est pas possible qu’elles périssent, parce qu’elles [sont] des modèles sotériologiques, c’est-à-dire que quiconque les reçoit sera sauvé [jusqu’] à elles en les prenant (pour) modèle, en recevant la puissance de par ce même (modèle) [et] en possédant cette gloire en tant qu’auxiliair[e]. Il [trav]erse ainsi le monde et chaque éon.
(Là) sont les gardiens de l’âme immortelle : Gamaliel et Strempsouchos, Acram, Loël, ainsi que Mnèsinous.
[Ce sont des] esprits immortels. Yesseus [M]azar[eus] Ye[s]sedekeus est le [co]mmandeur [ . . ] qui est l’Enfant, [le s]auveur, l’Enfa[nt] de l’Enfant et [celui qui] . [ . . . . . ] . . Orme est [le délimitateur] de la semence vivante. Ga[mali]el est le donneur d’esprit.
Ceux [qui] se tiennent en face d’eux sont : Isaouel, Audaël et [A]brasax, les myriades Phaléris, Phalsès [et] Eurie ; les gardiens de [la] gloire (sont) Stèthée, Théopemptos, Euryménée et Olsèn. Les auxiliaires en toute [ou]vre sont Ba[lsa]mos, [Ei]sôn, Eir[ô]n, Lalameus, Eidoménée et Authrou[n]ie.
Les juges sont Symphthar, Eucrébôs [e]t Ceilar ; [l]e [per]cepteur, Samblô ; les [an]ges-guides des denses nuées (sont) Saphô et Thourô ».
C’est après avoir dit cela qu’il m’enseigna sur tous ceux qui étaient dans les éons autogènes. Tous étaient des [lu]mières éternelles. Et les parfaits, c’est en tant qu’individus qu’ils sont parfaits.
Alors je vis pour chacun de ces éons une terre [vivante et une] eau vive, un [firmament] lumineux, [u]n feu [qui] ne brû[lait] pas — [toutes ces (réalités)] étant simples [et] im[muables] —, d[es vivants sim]ples et [éternels] dotés d’une beauté polymorphe, d[e]s arbres [im]périssables aux multiples variétés, des plantes en au[tant] de variétés, du fruit impérissable, des humains vivants, toute espè[ce (d’être vivant)], des âmes im[mortelles], toute fig[u]re et for[me] 20 d’intellect, des dieux véritables, des anges en grande gloire, un corps indissoluble, une naissance sans génération, une perception inébranlable.
Et il y avait encore celui qui supportait impassiblement la souffrance, ca[r] il était puissance d’une puissance. [ . . . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . ] . [ . . . . . . . ] différer (ou : différence) [ . . . ] . . . [ . . . . . . ] indissoluble . [ . . . . . . . ] . . ceux-ci [ . . . ] . [ . . . . . ] . . tous [ . . . . . . . . . ] . . . Eux [ . . . . . . . ] par eux tous [ . . . . . . ] . . en [ . . . . . . . . . ] . étant [ . . . . . . . . ] être [ . ] . [ . ] (les lignes 11 et suivantes manquent) de [ . . . . . . . . . . . . to]us . [ . . . . ] simp[le] par[fait . . . . . . . . ] il [ . . ] étern[el . . . . . ] . . [ . des] éons . [ . . . . . . . . . . . . ] . . et le [ . . . . . . . . . . . ] recevoir puissance de [ . . . . . . . . ] et leur [ . . . . . . . . . . . e]n une . . . [ . . . . . . . . . . ] [ . ] . [ . ] car . [ . . . . . . . . . . . . ] . . pas [ . . . . . . . . . . ] (les lignes 12 et suivantes manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] . . dans [ . . . . . . . . . . . . . . ]thorsoès [ . . . . . . . . . . . . e]n silence [ . . . . . . . . . . . . ] lui est [ . . . . . . . . . . . ] . . . est le Dieu [ . . . . . . . . . ] bénissions [ . . . . . . . . . . e]t Pigéradam, [ainsi que Mirothéa, l]a mère de [ceux qui ont reçu gloire de] celle qui [glorifie], [ . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . Prophania], la mère [de ces lumières], Plèsithéa, [la mère] de ces anges, [le fils] d’Adam, Se[th] [Emma]cha Seth, le père [de la ra]ce inébranlable et [celle qui appartient aux quatre] l[u]minaires, Arm[ozel, Oroïa]el, Daveïthé, Éléleth.
[Quant à nous], nous bénîmes nom par nom. [Celui qui] se voit lui-même, le maître [de la gloire], l’Enfant triple [ . . . . . ] triple mâle, [ . . . . ] grandeur, tandis que nous disions : « Tu es un, tu es [un], tu es un, Enfant de [l’Enfant . . . . . . . . . ] Iato[menos . . . . . . . . . . ] es[t . . . . . . . . . . . . . ] étant venue [ . . . . . . . . . . . . . ] toi [ . . . . . . . . . . . . tu] es un, [tu es un, tu es un,] Sémélel [ . . . . . . . . . ] Telmachae[l . . . . . . . . ] Omothém[ . . . . . . . . . ] [mâle] le [ . . . . . . . . . . l]’engendre[ur . . . . le] maître de la [gloire et] l’aimable, celui qui accompagne l’ensemble des totalement parfaits : Acrôn[ . . . . ] triple mâle, aa[aaa], ōōōōō, b i, trois, [un], tu es esprit né d’esprit, tu es lumière [née] de lumière, tu es [silence] né de silence, [tu es] pensée née de [pen]sée, fils p[arfait de] Dieu, sept (?) [ . . . ] (???) Puissions-nous dire [ . . . ] (les lignes 1 et 2 manquent) [ . . . . . . . . . . puissions-nous] di[re . . . . . . . . ] parler [ . . . . . . . . . . . ] . . la grande [ . . . . . . . . . . ] et la grande [ . . . . . . . . . d]ivine . . . [ . . . . . . . en]semble nous [bénîmes . . . . . . . . l]’invisible [ . . . . . . . . . B]arbél[ô . . . . . . . . . . . . ] . le non [ . . . . . . . . . ] Pronès le [triple] mâle, et la [tou]te glo[rieuse], Youel.
Et [lorsque je] reçus le baptême pour la cinquième [fois], au nom de l’Au[to]gène, par l’entremise [des] mêmes puissances, je [d]evins un dieu. [Je me tins] sur le cinquième éon, [leur] habitation à [t]ous.
Je vis tous ceux (= les puissances) qui relèvent de [l’Au]togène, [les] véritablement [existants], [et] je reçus le baptême cinq foi[s . . . . . . . . . . . . . . ] et Y[ . . . . . . . . . . . . . . . ] du . [ . . . . . Yesseus Ma]zar[eus Yessedekeus] de [ . . . . . . . . . . . ] -là [ . . . . . . . . . . . ] parfait [ . . . . . . . . . ] ainsi que la grande [vierge g]lorieuse, la toute [glorieuse] [et . . . . . du genre mâle, Di]eu. . [ . ] . [ . . . . . . . . ] manifester . . . [ . . . . ] parfaite dupliquée tou[te entière avec] celle qui est commune à toutes les formes, [ . . . . . ] mâle, le m[aître] de la gloire, la mère [de c]es gloires, Youel, le[s quatre] luminaires de Protophanès, l’Intellect [parfait], Selmen e[t ceux qui] sont placés avec lui, les [révélateurs] de Dieu, Zachth[e], Yachthe, Sèthée, Antiphan[tè]s, [Sel]daô, Élé[n]os, [ . . . ] [ . . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . nous] vînmes [ . . . . . . . . . . . . ] au . [ . . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . . ] ressembler [ . . . . . . . . . . e]st (ou : sont) [ . . . . . . . . . . ] de ces au[togènes.
Je]vis, en effet, [des . . . . . , d]es éons qui [ressemblaient] [ . . . . . . . p]lus [ . . . . . . . . . . . . l]uminai[re . . . . . . . . ] . plus glorieux(ses) [ . . . . ]. Les (réalités) suivantes se retrouvent en chacun des éons : [terre] vivante, eau [vive], firmament [lu]mineux, feu [j]aillissant qui ne [brû]le pas ; des vivants et [des ar]bres ; et des âmes, [d]es intellects, des êtres humains, tous [ceux] qui sont avec eux. Et encore, des dieux, des [puissances] et des an[ges].
Car toutes ces (réalités) sont d[es . . . . . . . . . . . . . ] et [ . . . . . . . . . . . . . . . ] et . [ . . . . . . . . . . . . . . ] est (ou : sont) [ . . . . . . . . . . . . . . ] tou(te)s [ . . . . . . . . . . . . . ] tou(te)s . [ . . . . . . . . . . . . . ] . tou(te)s [ . . . . . . . . . . . ] . . tandis qu’ils (ou : elles) sont . [ . . . . . . . . . e]t qu’ils (ou : elles) [ . . . . . . . . . . . ] [ . . ] . et [ . . . . . . . . . . e]t ceux [qui sont issus de] l’Autogèn[e. Je] reçus d’eux la ressemblance [et] les éons [de l]’Autogène s’ouvrirent.
Une [grande lum]ière jaillit [au-dessus de moi] depuis ces éons mâles par[faits] : on leur rendait [gloire].
Les qua[tre] éons étaient un élargissement partant d’un éon [unique], à la forme d’un é[on] unique [solitaire].
Alors É[phésèch], l’Enfant de l’En[fant], m’apporta . [ . . . ] (les lignes 1 à 3 manquent) [ . . . . . . . . . . . se dress]èrent [ . . . . Yesseus] Maza[reus Yessede]keus [et . . . . . . . . . . cour]onne, [eux . . . . . . sceau] sur lui [ . . . . . . . ] . [ . . ] et Gabrie[l], [le donneur d’Esprit . . ] . un [ . . . . . . . . . . . ] . . . [d]es scea[ux . . . . ] . quatre races.
[Alors] vint au-devant de moi celle qui relève [des gloires] mâles et [virg]inales, Youel ; comme [je] réfléchissais sur les couron[nes], elle me [dit] : « Pourquoi ton esprit [est-il] perplexe [au sujet] des couronnes et des [sce]aux qui sont placés dessus ?
[Ce] sont ces couronnes qui rendent puissants tout [esprit] et toute âme. Quant aux [s]ceaux qui sont [sur] elles, ils sont triples de race, [ils] appartiennent à l’Esprit invisible. . . . [ . . . . . . . . . . . . vir]gin[al . . . . . . . . . . . . . ] ceux [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 4 et 5 manquent) virgi[nal . . . . . . . . . . ] . . [ . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . . . ] rechercher [ . . . . . . . . . . . ] . . . dans les [ . . . . . . . . . . ] [e]n eux . [ . . . . . . . . . . . . . . ] . et [ . . ] . [ . . . . . . . . . . . ] il l[es] rendit [puissan]ts [ . . . . . ].
Quant aux sceaux [de] genre [mâle], ils sont ceux qui appartiennent à l’Auto[gène] ainsi qu’(à) Protopha[nès] et (au) Caché. Et l’Esprit [invisi]ble [est] une puissance [psy]chique et intelli[gente], un être connaissant et un être préconnaissant.
[V]oilà pourquoi il a pour médiateur [G]abriel, le donneur d’esprit, [en sorte que], s’il donne (à quiconque) de l’esprit saint, il le marque du sce[au] par la cour[onne], et le couronne, dans la mesure où il possède des dieux [et] [des . . . . . . . . . . u]ne puissance (les lignes 2 à 4 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . ] les [quatre grands lumi]naires . . [ . . . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . sont des] esprits [ . . . . . . . . . . ] . qui . . . . [ . . . . . . ] pou[r qu]’ils [deviennent parf]aits.
Alors qu’ils étaie[nt avec] eux, ils n’étaient pas (mélangés) [à] eux, en sorte qu’ils [se] simplifiassent et [ne] fussent pas dupliqués [d’après] une forme quelconque.
[Ceux-ci] sont les individus [simp]les et parfaits : [le to]ut et tous [les é]ons des éons qui le [rendent parfait].
C’est un grand [miracle] que de voir tous ceux [qui] sont en un lieu [t]otalement parfait, car [l’in]visible Pro[tophanès . . . . . . ] (les lignes 2 et 3 manquent) parfai[t . . . . . . . . . . ] [e]n l’[Existence . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . ] chaque [puissan]ce [ . . . . . . . . . . ] v[éritablement] existant, [ . . . . . . . ] est [en] effet supé[rieur . . . . . . . ] [l’e]ntend . [ . . . . . . . . ] . et [ . ] . . [ . . . . . . ] dans une pens[ée et] (dans) une pensée originelle [ . . . ], puisqu’en une puissance . . [ . . . ] (elle) est parfaite.
M[ais] il te faut prêcher sur toutes choses : et (sur) celles que tu entendras grâce à ta pen[sée] portant sur les (réalités) plus que [parfaites], et sur celles que tu re[connaî]tras en l’âme [des] parfaits ».
Quand elle (= Youel) eût dit cela, elle [me] donna le baptême (les lignes 1 à 5 manquent) [ . . . . . . . . . . . ] . . grand(e) [ . . . . . . . ] . [ . . ] le premier [ . . . . . . et] je reçus puissance [ . . . . e]t [je] . . . [ . .] [ . . . e]t [je] me configurai [ . . . ] . . et je reçus une lumière [q]ui m’est indicible, [je] reçus un esprit purifi[é, je] devins vérita[blement] existant.
Puis elle m’emmena [au] grand é[on], là où est le triple [mâl]e parfait. Et je vis [l’En]fant invisible [au] travers une lumière in[visible].
Alors, [elle] me donna encore le baptême dans une [eau vive . . . . . . ] (les lignes 2 à 5 manquent) lui le [ . . . . . . . . . . . e]t je . [ . . . . . . . . . . ] je fus capable de . [ . . . . . . . . devant] les grands . . . . [ . . . . . . ] [ . . e]t [p]arfai[ts . . . . . ]. La toute [glorieuse], Youel, me dit : « Tous les b[aptêmes] par lesquels il convient de recevoir le baptême, tu les as reçus, et tu es devenu pa[rfait] pour entendre tout [ceci].
Pour l’heure, donc, [invoque] Salamex, S[émen] et la toute parfaite Ar[mè], les luminaires de l’é[on] de Barbélô et (de) la connais[sance] incommensurable. Alors ceux-là [te] révéleront [ . . . . . . l]’invisible [Protopha]nès . [ . ] (les lignes 3 et 4 manquent) [ . . . . . . . . . . ] . qui . [ . . . . . . . . . . B]arbélô, vir[ginale et] invisible, l’Esprit [trois fois puissant] ».
Quand Youel la toute glorieuse m’eût dit cela, elle [me] lais[sa e]t alla se dresser devant Proto[phanè]s.
Je me tenais alors au sommet de mon espri[t], et je priais intensément les grands [l]uminaires en [pen]sée.
J’invoquais Salamex, Sé[m]en et la toute parfaite [Ar]mè. Je vis des [gloi]res plus imposantes que des puissances [e]t elles me oignirent. Je fus capable j[e . . . . . . . . . . . . . . ] en mon [ . . . . . . . . . . . . . e]t . [ . . . . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . . ] [m]âle [ . . . ] . [ . . . . . . . . ] elle recouvrit [ . . . . . . . ] tous. [ . . . . . . . . . ] [ . ] Salamex e[t Sémen, eux] qui [me] révélèrent toutes (choses) en disant : « Zostrien, au sujet de ce que tu cher[ches, écoute].
[Il était] u[n] et il [était] seul, antérieur à t[ous] les véritablement existants, [un] esprit incommensurable et indiscernable pour un [autre] : tout ce qui [es]t en lui, ainsi qu’(en) [dehors] de lui et [après] lui. Il est le se[ul] qui transcende sa [limi]te, [ . . ] . . [ . . . . , sans] configuration], sans [ . . . . . ], sans [couleur], sans [forme], sans [figur]e pour [to]ut, [il est] [premier de] to[ut, il] est prin[c]ipe [originel de tout principe, il est pensée] originelle [de toute] pensée, [il est force] de t[oute] puissance, plus [mobile] que (tout) ce [qui se meut], plus stable que [la] stabilité, plus den[se] que (toute) densité, [et] sans limite ; [et] il est plus (insondable) que tout inson[da]ble, il établit des limites parce qu’il est supérieur à tout corps ; il est plus pur que [tout] incorporel, plus pénétrant que toute pen[sée] ou que tout corps, il est puissance pour tout, (pour) tout [genre] ou (pour) [toute] espèce, il constitue la totalité de toutes (réalités).
[Le véritablement] existant [tout entier] e[t les] v[éritablement ex]istants, [il est] tou[t cela], car [il est plus grand] que [tou]t, le [corpo]rel [e]t l’[incorporel, il est] un élém[ent de] tou[tes les] parties, [existant] par une [puissance in-] connaissable, [pure . . . ] [ . . ] . . de [lui, tou]s [les vérita]blement ex[istants] qui [sont] issus de l’Esprit véri[tablement] existant, l’un seul.
Car les [trois fois] puissants de son [hén]ade sont : l’existence [totale], puis la vie et la [béa]titude. Et, [de par] l’existence, il est, étant un, simple, (étant) sa propre [paro]le et (sa propre) id[ée]. Et celui qu’il trouvera, il le fera entrer dans l’existence.
[De] par la vitalité, il est vivant [et] [ . . . . . par la béatitude] il . . [ . . ], parce qu’il est do[té] de compréhension [ . . . . il] sait que tou[tes] ces (réalités) [ . . ] [ . . . . ] . . . lui seul [ . . . . . . ]. Car [aucun] dieu [ne s’attache à quiconque], si ce n’est à [celui qui lui appartient en propre, à lui s]eul. Et il [est . . . . . ] en lui [ . . ] [ . . . . . . . ] l’unique [ . . . . . . . . . . ] . Car c’est [en] ce qui lui appartient en propre (et) qui e[st] idée d’une idée, [l]’unicité de l’hé[nade], qu’il est.
Et c’est en le [ . . . . ], c’est dans [l’in]tellect qu’il l’habite et (ce dernier) habite en [lui]. Il n’a à se déplacer vers aucun lieu puisqu’il [est] un esprit unique, simple, parfait, [é]tant son propre lieu (et) [celui] qui y habite, (étant) les totalités.
Et celui qui [est, il] est aussi celui qui [ . . . . . . . . ] . . . [ . . ] . [ . . . . . . . . . . . ] ainsi qu’une [vie] et [u]n réceptacle. [Quant à] la vie, c’est [un] [ac]te de l’[existence] insubstantielle.
[Mais] celui [q]ui est en [lui . . . . e]st en lui [ . . . . . . . ] est grâce à [lui] béatitude et [p]erfection. Et [ . . . . . . q]ui est en [ . . . . . . ] véritablement existant.
Bienheureuse est l’id[ée] de l’acte qui [est] ! En recevant l’exist[en]ce il reçoit (la) puissance [(d’arriver) à] la perfection.
En ne [se] divisant jamais, il est al[ors] parfait. Voi[ci] pourquoi il est parfait : parce qu’il n’est nullement divisible de lui-même. Car rien n’[ex]iste avant lui, si ce n’est l’unité p[arfaite] (Les pages 69 et 70 manquent ; les pages 71 et 72 sont blanches) [qui] est [son] existen[ce et] s[a]lut [de to]us. Et celui [dont] il [n’est] même pas possible ni [convenable] [de] le [di]re, s’il [s’affermit], tou[t émanera].
Car quiconque [est] en l’existence [de] celui-là [est] totalement dans la vie. Par la [béa]titude, il a la connaissance. Et [s]’il participe de [tou]tes, il est parfait. [Si], d’autre part, il participe de [deux] ou d’une, il s’assimile à [la] catégorie à laquelle il participe.
Voilà [pourquoi] il y a ceux qui ont une âme, et ceux qui sont sans âme ; [voi]là pourquoi il y en a qui seront sau[vés], voilà pourquoi il y en a qui [pé]riront s’ils n’ont (aucune) [part] à lui, voilà [pourquoi] il y a de la matière et des [cor]ps, voilà pourquoi [il y a] un [incorporel] digne d’a[mour, voi]là pourquoi [ils dérivent d’une totalité].
C’est lui qui pré[ex]iste pour toutes les (raisons) suivantes : il est [pur], il est unité s[imple], esprit unique inn[ommable]. Et [il est] aussi [e]xistence, idée, et parole de lui-même, à la fois sous [le mode de l’ac]te qui est sa vie et sous le mode de la [perfection] qui est la puissance de l’[in]telligence, car (la forme) est lumière.
[Et] c’est en se mouvant en[semble] que la triade [est un] ensemble. C’est en tout lieu e[t] nulle part qu’elle [rend] le tout [puissant] et qu’elle [agit] < . . . >.
L’indicible innommable [ . . . ] est issu de lui-même [ . . . ], se reposant en sa perfection sans [qu’il n’ait] reçu [aucune] figur[e]. [Voi]là pourquoi [ . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . un] mo[dèle . . ] . non plus [que] qui[conque de] ceux [qui] [sont parfa]its et [ . . . . . ] . [ . . . ] . . celui qui appartient au [tout] c’est en l’existen[ce qu’existe celui qui] existe dans la [vitalité] de la vie.
Mais dans la perfection et (dans) la [compréhension] < . . . > la béatitude.
[T]out [cela] existait [en l]’indivisibilité de [l]’Esprit. Quant à la compréhension, c’est en raison d’elle [qu]’existent la [di]vinité et l’in[substantialité], la béatitude et la vie, la compréhension et la bonté, ainsi qu’hénade et unité.
Alors, e[n b]ref, toutes ces (réalités sont) [pure]té inengendrée, préexist[antes] grâce à lui (= l’Esprit), toutes, ainsi que le (les lignes 1 à 4 manquent) [i]ntellect . [ . . . . . ] . . . [ . . . . . l]umièr[e] . [ . . . . ] . . [ . . . u]n éon. [C’est] une puis[sance] manifestée grâce à une [part de l]’inengendrement, [c]ar il [existe] toujours. Il [ . . . a]près lui, alors qu’il le voit [ . . . ] (et) qu’il est une un[ité] simple.
Étant [b]éatitude grâce à l[a] perfection, il [constituait] une unité parfaite et bien[heureuse]. Elle (= âme) fut en manque de cette (unité relevant) de lui, parce qu’elle manquait de lui ; (cette unité) allait suivre avec la connaissance.
[E]t c’est une connaissance de ce dernier qui existe en dehors de lui par qui le contemple, (lui-même) étant en lui. [Un] reflet et une [image] manquant de [ . . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . ] . [ . . . . . ] . . . [ . . . . . . . sim]p[lem]ent [ . . . ] . . . [ . . . . . ] alors qu’il . [ . . ] [ . . . ] . . [ . . . . . . ] . . . Et [ . . ] . . . [ . . . ] parce qu’il . . . [ . ] . [ . . . ] . . [Voilà] pourquoi elle (= Sagesse) e[xista en dehors] du plérôme [ . . . ] . ce n’est pas [pour] elle-[même] qu’elle a désiré.
Celui-là elle le [mit] hors de la [perfection]. Elle se divisa, car elle était [la] perfection totale [d]’une perfection, (du fait) qu’elle était contemplation. [E]t au regard de celui-là, [elle] est une engendrée qui l’accompagne ; et elle est issue de sa [puis] sance ineffable, étant dotée d’une puissance primordiale et d’un inengendrement primordial venant à la suite de celui-là, car pour tout le reste [c’est] un éon primordial. [ . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . ] . [ . . . . . . ] sans [ . . . ] . [ . . ] . [ . . . . . . . qui sont to]us [purs en raison de l’e]xist[ence] in[substantielle . . . . . ] . [ . . . . ] . [ . ] . est . [ . ] . [ . . . . ] il [ . . . ] . [ . . ] . et celui [qui] le [pré-connaî]t, exis[tant vérita]blement parce qu’il est un éon . . [ . . . . ]. En acte, en puissance et en exist[ence], elle n’a pas commencé dans le temps ; au contraire, [elle se manifesta] de toute éternité, parce que c’était de toute éternité qu’elle s’était tenue [fa]ce à lui.
Et elle s’assombrit de par la grandeur de sa [bonté] ; elle se dressa à sa vue, se [réjouissant], remplie de bonté, . . . . [ . . ] . . . . . . Mais lorsqu’elle s’emplit (les lignes 1 à 4 manquent) [et une existence] in[substantielle . . . . . . . ] . parce qu’elle [est . . . . . . . ] existen[ce] primordiale [ . . . . ] insubtantielle ; et [après celui]-là, [par] l’indivisible, en vue de [l’e]xistence, en acte, la perfection in[telligente] et la vie intelligente qui étaient [béa]titude et [di]vinité se mirent en mouvement.
Alors, [tou]t l’Esprit parfait, simple [e]t invisible, c’est en existence et en acte, en une simple [puissance] triple qu’il devint unité ; un [Esprit] invisible, une [ima]ge du véritablement [ex]istant, l’un (les lignes 1 à 4 manquent) . [ . ] il n’est pas [possible (pour la Sagesse) d’appréhender] le [véritablement] existant, parce qu’[il] est en [ . . . . . de] celle-ci qui est (son) image.
[Elle fut prise] de jalousie [parce qu’il n’était pas] possible (pour elle) de s’unir à sa [ressemblance] après avoir vu le man[que (où elle se trouvait) de] celui qui était fa[ce à sa] perfection totale.
Parce que celui-là préexiste, alors [il] est placé au-dessus de tout, étant préexistant, connu comme trois fois puissant. L’Esprit [in]visible ne fut jamais ignorant [non plus qu’il ne] connut, mais il [était] perfection [et] bé[a]titude. [L]orsqu’elle (= Sagesse) devint ignorante [ . . . . . . ] et (qu)’elle [ . . . . . . . . . . ] corps et . [ . . . . . . . . d’une] autre façon [ . . . . . . . . . . . ] [ . ] lumière [ . . . . . . . . . . .
En tant qu’individu] elle é[tait] cause de l’inclinaison (vers le bas). Pour ne pas aller plus loin [e]t ne pas s’éloigner davantage de la perfection, elle se connut et (connut) celui-là.
Alors elle se redressa elle-même, s’étendit [grâ]ce à lui parce qu’elle tirait son existence du véritablement existant {elle tirait son existence du véritablement existant} ainsi que [t]outes (réalités) pour se connaître et [pour] connaître celui qui préexiste.
Comme ils l’avaient suivi, ils vinrent à l’existence {ils vin[r]ent à l’existence} en se manifestant [par] l’entremise de ceux [qui préexistent]. Et . [ . . . . . . . p]ar l’entremise de ces [ . . . . . . . . . . ] en s’étant manifest[és . . . . la] deuxi[ème] [ . . . . . . . . . . . ] ils se manifestèrent [ . . ] . [ . . ce]lui qui connut d’avance à son sujet qu’il était un espace éternel, ayant été le deuxième à le connaître.
Et à nouveau, la connaissance [de] sa connaissance, qui était le [Caché] inengendré, ainsi que [les] véritablement existants, se dressèrent à nouveau sur lui.
[V]oici, en effet, pourquoi elle [le connut] : pour que ceux qui l’avaient suivie en vinssent à avoir un lieu, pour que ceux qui s’en venaient ne la précédassent pas, mai[s] qu’ils fussent [s]aints et simples. Elle est l’intellection du Di[e]u [préexistant. Elle] s’étendit [ . . . . . . . ] jusqu’au simpl[e . . . . . . . . ] . . salut [ . . . . . . . . ] salut [ . . . . . . . . . . ] . . celui . [ . . . . . . . . . l]umière que l’[o]n préconnaît. On l’a appelée Barbélô en vertu d’[une] pensée, la vierge mâle [p]arfaite à la triple ra[ce].
Quant à la connaissance de cette dernière, c’est par son entremise qu’elle vint, pour qu’on ne l’[e]ntraînât point vers le bas et qu’elle ne s’éloignât pas davantage à cause de ceux qui existaient par elle et de ceux qui allaient suivre, mais, étant simple pour être [c]apable de connaître le Dieu préexistant, parce qu’elle était devenue supérieure à ceux-là, alors qu’elle [ . . . . . . . ] . [ . . . ] issu(e) de [ . . . . . ] inengendremen[t . . . . . . . . . ] troisième . [ . . . . . . il y] a deux différences [ . . . . ] . entre les éons [qui diffèrent de la manière suivante : . . . . . ] . . . [ . . . ] é[o]n [primordial] et le [deuxième] inengendr[ement. La connais]sance est une deuxième [ima]ge.
Elle se dressa [comme] première (manifestation) du véritablement existant véritablement.
[D’une autre façon elle était] la béati[tude] de l’[Esprit] invisible. La connaissance de l’existence primordiale (vient) par la simplicité de l’Esprit invisible — par l’hénade — parce que c’est par l’unité qu’elle a la ressemblance, cel[le] qui est pure et sa[ns] forme.
[A]lors il est, celui qui [ . . . . . . . . . ] (les lignes 1 à 6 manquent) [ . . . . . . . . . . ] connaître [ . . . . . . . . . . ] ainsi que la [ . . . . . e]t la [per]fection [ . . ] agir, cependant, et [ . . . . ] . . le Caché primordial [ . . . . ] . . eux tous, l’[exis]tence et l’acte, la divinité, le genre et l’espèce.
Or ces puissances sont une. Alors, comment donc est-il un, c’est-à-dire non pas un être individuel mais l’ensemble du tout ? Quelle est l’unité qui constitue l’hénade ?
Par [son] acte [et (par) la] vitalité et [ . . . . ] . [ . . . ] . . de [ . . . . . . . . . ]. Quant au tout (les lignes 1 à 7 manquent) puissance . [ . . . . . . . . . . . . ] . . de la façon [ . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . ] sens[ible . . en le to]talement parf[ait], qu’elle disait en [bénissant] : « Que tu es grand, Aphr[èdôn] ! (Comme) tu es parfait, Néph[ . . . . ] ! », en disant de son ex[isten]ce : « Que tu es grand, Dèipha[neus] ! »
— Elle est son acte, (elle est) [vie] et divinité —. « Que tu es grand, Armèdô[n] ! Épiph[aneus] est le tout glorieux ! » Sa [bé]atitu[de] et la perfec[ti]on [de] l’unicité [qui est] totalement [celle d’un seul] en un(e)
[ . . . . . . . . . ] (les lignes 1 à 6 manquent) [ . . . . . . . . . ] . éternelle [ . . . . . . . ] . [ . . . ] intelligent(e) [ . . . . . . ] . . . [ . . ] . [parf]ait(e), la v[irgina]le [Barbélô, grâce] à la sim[plici]té de la béati[tude] de l’Esprit [invi]sible trois fois puissant.
Celle qui l’a connu s’est connue elle-même. Quant à lui, parce qu’il est entièrement un en étant indivisible, il [l’amena] à lui pour qu’elle co[m]prenne qu’elle est son acte.
[Celui] qui ne [l]’a pas connu [ . ] . [ . . . ] en vue de la connaissance [ . . . . . . . . . ] grâce à d’autres (les lignes 1 à 8 manquent) bénir « [ . . . . . . . . . . . ] Èrbè[rithée, Èrigénaôr] Or[iméni]os, Ar[amen] Alphl[égès], Élili[oupheus] Lalameus, Noétheus, parce que grand [e]t puissant est ton nom ! Celui qui [te connaît] connaît tout.
[Tu es] un ! Tu es un, Étoile, . . [ . ], Aphrèdôn ! C’est toi l’[éon] des éons du grand parfait, le Caché [primordial] du [trois]ième acte. [Et] Il est [un re]pos . . [ . . ] . [ . . . . . ] sa ressemblance [ . . . . . . . . . . ] de lui, alors qu’il [ . . . . . . . . . ] (les lignes 1 à 8 manquent) [ . . . . . . . . . exist]en[ce] [ . . . . . . . . . . . ] et il (les lignes 11 et 12 manquent) [ . . . . . . . . . . . . ] . . en [ . . . . . . . . . . . . . ] gloi[re] [ . . . . . . . . d]es gloires [ . . . . . . . . . . . ] . . . Un(e) [ . . . . . . . . . . . . . ] en (les lignes 18 à 20 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . ] éon (les lignes 22 à 24 manquent) (les lignes 1 à 15 manquent) bien[heureux(se) . . . . . . . . ] (les lignes 17 à 25 manquent) (les lignes 1 à 8 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . ] . d[i]vin (les lignes 10 et 11 manquent) [ . . . . . ] de la pen[sée de la pensée] pré[connue] par des puissances, [un réceptacle] totalement [parfa]it, [un fondement] de to[ut] et une cau[s]e de [t]out, parce qu’il est [p]er[fe]ction [et] Barbélô [ . . . ] . . . [ . . . ] . lui et [celui qui] les [a] tous [portés en lui] sans en [abandonner un seul] dans sa [bienveillance . . . . . . . . . ] exister [ . . . . . . . . . ] .
Mais (les lignes 1 à 9 manquent) des [ . . . . . . . . . . . . . ] à parti[r de . . . . . . . . . . . ] e[t . . . ] exis[ter . . . . . . . ] alors qu’elle [ . . . ] . . . . [ . . . . . . ] unique [ . . . celui] qu[i est] avec une m[ultitude . ] . . [ . . . . ] grâce à u[n(e) . . . ] . . [ . . . . ] selon un conc[ept] véritablement ex[istant, étant in]nommable [et] inconn[aissable], [une notion] cachée . [ . . . . . . ] . [ . . . . . ] le . . [ . . . . . . ] . . [ . . . . . ] triple [ . ] . [ . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . . . ] mais [ . . . . . . . . . . . in]nommable. Tous se comportent comme s’ils venaient de celui qui est inférieur.
[Si] tu lui rends gloire, [si] tu penses [qu’il est e]xisten[ce, ou que] le tr[ois fois puissant est] son e[xistenc]e [ou un [esprit] un[ique . . . . ] simple (les lignes 10 à 13 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . ] . celui qui [ . . . . . . . . . ] le [conn]aît [ . . . . . . . . . recti]fier [ . . . . . . . . ] parfait il [ . . . . . . . . . par]fait et [ . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . . ] opérer la perfection [ . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . . . ] son [ . . . . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . . . ] lui. [ . . . . . . . . . . ] . . . en vue de la [ . . . . . . . . . ] ceux-[là] il [ne] fut pas capable de la voir.
Voilà donc pourquoi il n’est pas possible de le recevoir dans la puret[é] de sa grandeur, car il est un, plus par[fait] que ce[lui qu]i (est) dans un(e) f[orm]e de . [ . . . . . ] . . . [ . . . ] . . qui ne [veulent] pas le [conn]aître au sujet de [ . . . . ] . [ . . . . . . ] parler de lui [ . . . . . . . . . . . . ] . . (les lignes 11 et 12 manquent) que . [ . . . . . . . . . . . . . . . ] en un(e) [ . . . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . . toute la] qui . . [ . . . . . . . . . . . . ], car pour nous . [ . . . . . . . ] le [voir . ] . [ . . . . . étan]t
rassemblés . [ . . . . . . . . . . . . ]. Or . . . [ . ] se[lon . . . . . . . . . . ] . . . [ . ] (les lignes 21 à 24 manquent) . . ni [ . . . . . des dif]férences de ceux-ci aux anges ; et des différences de ces (derniers) aux humains, et [des] différences de ces (derniers) [à] l’exis[tence]. Et [des] substanc[es sans substance . . . . . ] . . [ . . . . . . ] . . . . [ . . . . . ] et [une per]ception [ . . . . . . . . . . . . . véritable]ment [ . . . . . . . . . . . . . e]t ceux [ . . . . . . . . . . . . ] véritablement [ . . . . . . . . . . . . . ]
. . [car] même [ . . . . . ] le monde sen[sible. Suivant la m]anière qu[i . . . . . . . . . . . . ] une exis[tence . . . . . . . . . ] . car alors qu’ils [ . . . . . . . . . . . . ] et [ . . . . . . . . . . digne] de la [ . . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 20 et suivantes manquent) [Celui qui] l’approche[ra] par la connaissance recevra puissance, et celui qui en est éloigné s’abaisse ».
Quant à moi, je dis : « Pourquoi donc les juges existent-ils ? [Et] quelle est la [s]ouffrance de celui [ . . . . . ] . . . [ . . . . ] . . Car . . [ . ] . [ . . . . ] l’[igno]rance (les lignes 9 à 11 manquent) mai[s . . . . . . . . . . . . . . ] . . . [ . . . . . . . . . . . ] . . [ . . ] pa[r . . . . . . . . ] qui trou[ve] la souf[france provenant] du co[rps et de ses cinq sens . . . ] est . . [ . . . . . . . . . . . ] . alors qu’elle réside [ . . . . . . . . . . sé]parer (Les lignes et suivantes manquent) [m]âle, puisqu’el[le est] connais[sance du] grand Esprit invisible trois fois puissant, (c’est-à-dire) l’image du Caché [primordial].
C’est la bé[atitude] [qui] se trouve en l’Esprit invi[sible]. Sans la non- [ . . . . . . . . . ] . [ . . . . . . ] sans [ . . . . . . . . . ] . . [ . . . . . . ]. Car [ . . . . . . . ] . . [ . . . . . . ] alors qu’il connaît [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . premier . . . . . . . . . . . . . ] sans [ . . . . . . . . . . . . . . ] remplir [ . . ] . . [ . . . . . . . . . . ] alors qu’elle se manifes[te . . . . . . . . . . . ] connaissance . [ . . . . . . . . . . . ] alors qu’elle [se] dresse [ . . . . . . . . . . . ] . . . . [ . . . . . . . . . . . . . . da]ns (les lignes 20 et suivantes manquent) [ . . ] une [hé]nade parfaite d’une hénade devenue parfaite.
A[lors], c’est par [le] tout qu’elle se sépara du tout, . [ . . . . . . . . ] existence et [ . . . . . . . . ] . . [et] les pensées [ . . . . . . . ] (les lignes 7 et 8 manquent) per[ception . . ] le (ou : la) . [ . . . . . . ] (les lignes 10 et suivantes manquent) [ . . . . . ] . alors que se [dresse l’existen]ce . [ . . . . . . . qu]i [ . . . . . ] dans [le (ou : la) . . . . . . . ] qui [ . . . . . . . . . . . . . . . . . ] . . [ . . . . . . . . . . . . . . . connaî]tre (les ligne 6 à 8 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . ] elle bénit (les lignes et suivantes manquent) . [ . . . . . . . ] triple [ . . . . . . ] (les lignes 2 à 5 manquent) Arm[ozel . . . . . . . . . . ] (les lignes 7 et 8 manquent) est B[arbélô . . . . . . . . . . ] pa[r . . . . . . . . . . . . . . ] puissance [ . . . . . . . . . . . . . primor]dial(e) (les lignes 12 à 17 manquent) . . [ . . . . . . . . . . . . . . . primor]dial(e) (les lignes 19 et suivantes manquent) [ . . . . . ] . invisible [ . . . . . . . . . voir] celui . [ . . . . . . . . . . . celui-ci] est son (ou : sa) . [ . . . . . ] . [ . . . . . . . . . ] . . . [ . . c]on[naissance] [ . . . . . ] . . . [ . . . ] forme [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] . . [ . . . . . . . . . . . . . . . s]on ex[istence] (les lignes 8 à 11 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . ] le Caché [ . .. . . . . . . . . . . . in]divisible (les lignes 14 à 16 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . pen]sée (les lignes 18 et suivantes manquent) . [ . . . . . qu]i est [ . . . . . ] . [ . . . . . . . ] l’autre un[ité et la même un]ité . . . [ . . . . . ] et [un(e) . ] . . [ . . . . . . . . to]ut (les lignes 5 et suivantes manquent) [d]es principes de [ . . . . . . . ] vé[ritablement] existants.
Or [ceux qui] sont [ . . . . . . . substan]ce [ . . . . . . . . . . . . . . ] . . dans [ . . . . . . . . . . . . celui-ci] est (les lignes 6 et suivantes manquent) . [ . . . . . . . . . ] tandis qu’elle manifeste . [ . . . . . . . . . ] de ceux qui [sont résidents . . . . . . . ] celui [ . ] . de celui-là et [ . . . . . . . . . . . . . . . ] celui-ci . . [ . . . . . . . . . . . . . . n]otio[n] (les lignes 6 et suivantes manquent) sont ceux qui [sont dressés au sein de] l’éon de(s) . [ . . . . . . . . . . ] en viennent à [ . . . . . . . . ] . [ . . u]nir [ . . . . . . . . .
] qui est . [ . . . . . . . . ] . celui-ci d’une part . [ . . . . . . . . . . com]bien [ . . . . . . . . . . . . . . . . . Or] celui-ci [ d’autre part . . . . . . . . . . . . ] un [ . . . . . . . . . . . . u]n principe [ . . . . . . . . . . . . . mâ]le [ . . . . . . . . . . . . . . . .] et [ . . . . . . . . . . . . . . . ] . Celui-ci [ . . . . . . . . . . . . . . m]atière [ . . . . . . . . . . . . . . ] unique (les lignes 15 et suivantes manquent) . [ . . . . . . . . . ] et il es[t] . [ . . . . . . . . . . ] . . et [in]d[ivisible . . . . . . ] marque d’un(e) [ . ] . . . [ . . . . . . . . . ] . un princi[pe] . . [ . . . . . . . . . ] . Or de[s] . . . [ . . . . . . . . . . . ] . Celui-ci, [en effet], qui [ . . . . . . . . . . . . ] . [ . . ] au[tres . . . . . . . . . . . . . ] (les lignes 9 et suivantes manquent) eux, [par l’hyposta]se. Et [ . . . . . . leur existence . . . . . . . . ] . . . [Et] le (ou : la) [ . . . . . . est] à la façon [ . . . . . . . . ] une form[e . . . . . . . . . pri]mordial(e) [ . . . . . . . . . . . . . . . . ] . [ . . . . . . . . . . . . . . pri]mordial(e) (les lignes 9 et suivantes manquent) . [ . . . . . . . . . ] . . pas, tandis qu’on [leur] donne en [ . . . . . . . ] celui qui est [à partir . . . . . . . ] tous et celui [qui existe sous] une multitude de configu[rations . . . . . . . . ] création ou . . . [ . . . . . . . . . . . . . . ] . [ . . ] et [ . . . . . . . . . . . . . . . ] hors [ . . . . . . . . . . . . . . ] ordre . [ . . .. . . . . . . . . ] le . [ . . . . . . . . . . . . . . . ] troi[s . . . . . . . . . . . . . . ] dans le [ . . . . . . . . . . . . . . ] ceux-ci . [ . . . . . . . . . . . . . . ] les [premier(e)s . . . . . . . . . . . . ] de [ . . . . . . . . . . . . . mani]fester (les lignes 16 et suivantes manquent, ainsi que les pages 109-112) et des anges, des démons, des intellects, des âmes, des vivants, des arbres, des corps, ainsi que ceux qui les précèdent ; ceux (qui viennent) des éléments simples (issus) de principes sim[ples ; ceux q]ui sont en émanation et non mélangés : l’air, l’eau, la terre, le nombre, l’[appariement], le mouvement, [la limitation], l’ordre, le souffle et tout [le] reste.
Ce sont des puissances [quartes] qui sont [dans] le quatr[ième] éon : celles [qui sont] dans les [totalités] et (dans) [la] perfection de [celles-ci], les puissances [d]es puissances, [totalités] des [totalités], r[aces] de[s races, ang]es d[es an]ges, âmes [des] âmes, vivants [des vi]vants, arbres d[es] [arbres], c[orps des corps], et d[es . . . . . . ] (les lignes 27 et 28 manquent) de lui.
Il y a [ceux] qui s’apparentent à des engendrés ; et [ceux] dont la génération est sans naissance. Il y a ceux qui sont saints et éter[nels] ; et les immuables dans [l’i]nstabilité, le corruptible dans l’[in]corruptibilité.
Et il y a ceux qui s’apparentent à des totalités ; il y a ceux qui sont [des ra]ces ; ceux qui sont [en] bon or[dre] et disposition.
Puis [il y a] ceux qui sont dans l’in[corruptibilité] et il y a ceux qui sont les premiers à [s’être établis] et les seconds [parmi] tous ceux-ci ; tous ceux [qui sont issus] de ces (derniers), à la fois [ceux qui] sont [en] eux et (ceux) qui, [issus] d’eux, les suivent.
[Et] hors d’eux . [ . . . . . . . . . ] ceux-ci [ . . . . . ] . . . . [ . . . . . . ] et [ils se] dressère[nt sur le] quatrième é[on . . . . . . . . . ] alors qu’ils sont [ . . . . . . . ] [ . . . . . . . ] . alors qu’ils [sont . . . . . . . . . . .] le tout [ . . . . . . ]en eux, étant dispersé.
Tandis qu’ils ne sont [pas] entravés les uns par les autres mais qu’ils sont, eux aussi, vivants, c’est en eux-mêmes qu’ils ont existence et qu’ils se rassemblent, dans la mesure où (ils sont) issus d’un principe unique.
Ils [sont] unis [parce qu]’ils sont tous au sein de [l]’éon unique du Caché [ . . . ] . . en puissance ils sont séparés.
Car, [en fonction] de chacun de ces [éons], ils sont placés [sui]vant ce qui leur convient. [Quant au] Caché, tout en étant un éon unique, [il] possède quatre éons diffé[rents].
Et ces éons ont chacun des [puissances], non pas en tant que premières et [deux]ièmes, car toutes [sont] éter[nelles.
Et elles sont] différentes [ . . . . . ] ordre et gloire [ . . . . . . ]. Or [ . . . . . . ] qui sont [au sein] du quatr[ième] éon [avec] [ . . . . . qui] préexiste(nt) [ . . . . . . . ] die[u . . . . . . . . . . . . ] . sont . [ . . . . . . . . . . . . . . ] . . [ . . . . . . . ]
Ils consistent tous en une unité, qu’ils soient rassemblés ou seuls, parfaits grâce à la communion, [et] s’étant emplis de l’éon [vé]ritablement existant.
Et, parmi eux, il y a ceux qui sont établis dans la mesure où ils existent subs[tantiellement], et ceux (qui) s’apparentent à [une substance], soit en action soit passi[vement], (ces derniers) venant en second.
Car c’est en eux-mêmes que se trouve l’[inengendrement] des inengendrements véritablement existants.
Et c’est parce que leur puissance s’établ[it] que les i[nengendrés] viennent à l’existence.
Là (se trouve) [une] substan[ce] incorporelle, ainsi qu’un [corps] incorruptible. C’est là que demeure l’im[muable] [véritablement] existant.
[Alors] celui qui se métamorphose [grâce à une transfor]mation — le feu [qui ne brûle ni ne périt] — s’établit avec [tous ceux-là . . . . . ] [ . . . . . . . ] . . . . . [ . . . . . . ] en s’établissant.
C’est là que demeurent tous les vivants, qu’ils soient seuls ou qu’ils soient tous unis.
Il y a là la quintessence de la connaissance et l’assise de l’ignorance.
Il y a là du chaos et [un lieu] parfait pour tous, bien qu’ils soient néophytes. (Il y a) une lumière véritable, et une [ténèbre] réceptrice de lumière, ainsi que le véritablement non existant, [le] non véritablement existant [et le] non-être qui n’[est] pas du tout.
Cependant, <c’est> lui le [Bien] dont sont issus [le] bien et le bon, le Dieu dont sont issus le divin et ce qui [plus que di]vin ; ce qui est grand ; car [il n’y a rien] de partiel [ . . . . une] forme et le di[vin . . . . . . ] là, ainsi que celui [ . . . . . . . ] divin [ . . . . . . ] [ . . . . . . ] . to[us] ceux-ci [ . . . . . . . . . sans] mali[ce . . . . . . . . . . . . . . . ] . [ . . . . . . . . . . ] et une race, et ne s’étant attaché à quiconque, demeurant plutôt seul en lui-même, en se reposant dans sa (propre) limite sans limite.
C’est lui le Dieu des véritablement existants, [contemplateur] de soi et révélateur de Dieu.
Quand Barbélô, l’éon, la [connaissance] du parfait Esprit invisible trois fois puissant, rendit puissant ce qui [est rectifié], <elle> lui rendit [gloire] en disant : « Il [est vivant, assurément !] Je suis vivante, [assurément] ! Toi, l’un, tu es vivant !
Il est vivant, [celui] qui est [tri]ple ! C’est toi [la tria]de triplement [multipliée ! aaa !] eee ! Les sept premiers [sont] : la troisième [ . . . . . . . . . ] les [se]pt seconds [eee]eeee aaaaaaa [ . . . . . . . ] !
Celui-ci possède [quatre . . . . . . . . . ] . . [ . ] la connais[sance . . . . ] (les lignes 24 et 25 manquent) une part.
Quel Intellect ! Quelle sagesse ! Quelle science et quel enseignement !
On nomme (comme suit) [s]es luminaires : le premier [est Armè]dôn et sa compagne, Ar[mè, l]e deuxième est Dèiphan[eus et] sa com[pagne], Dèiph[ . . . . , l]e troisième est [Aphrèd]ôn et sa compagne, [ . . . . . ], le quatrième est [Solmi]s et sa compagne, Olmis.
[Et] il est, le Caché, s’étant [uni] à son idée. Il [est] pour [tous] non manifesté, afin qu’ils reçoivent tous [de] lui puissance, parce qu’<il> est [divin] et qu’il habite au sein de [l’é]on totalement parfait.
Il y a [des (puissances)] quartes qui sont [auprès de lui et] (auprès du) premier.
Or ces (puissances) [quartes], pour ce qui est de l’u[nion], c’est jusqu’à lui seul [qu’elles parviennent. . . . . B]arbélô [étant suivante . . . . . . ] . . [ . . . . . . . . . . . . ] [ . . . . . . ] lu[minaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . celui qui] le connaît et celui qui est placé en second. Le premier de ces éons est Armèdôn, le père glorieux.
Le deuxième luminaire <est> celui qu[i ne] le [connaît] pas, mais [tous] les [individus] (sont) une sagesse . [ . . . . . . ] est (ou : sont) dans le qua[tr]ième [éo]n.
C’est celui qui [l]’a manifesté avec toutes les gloires.
[Le troisième] luminaire <est> celui [qui] ne le [voit] pas : parce qu’(il est) la parole [de] toutes les [for]mes, ainsi que de cette [gloire] également.
C’est la scienc[e qui] est dans le troisième [éon].
Ils sont quatre [en] son sein : Malsèdôn et M[ . . . ]nios. [Le] quatrième [lumi]naire est celui qui [le] voit, [celui] qui est de tou[tes] les formes rassemblées, [existantes grâce à] un enseignement, une gloi[re, et] (grâce à) la vérité des [quatre éons], O[l]mi[s, . . . ] et le . [ . . . . . ] (les lignes 25 et 26 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . . . le] cinquième.
Et le premier, c’est-à-dire celui qui est le deuxième, est le Caché totalement parfait. Il y a en effet quatre luminaires.
C’est en un seul lieu que se trouvent le Caché qui se redivisa et ces (luminaires). Et ce sont ceux qui connaissent qui, tous, sont [gl]oires.
[Tous], c’est parfaits qu’ils sont. [C’est] lui [qui] connaît toutes choses au sujet de tout, parce qu’il est totalement parfait, (lui) de qui est issue [t]oute puissance ou quiconque, ainsi que leur éon en entier.
C’est à lui que tout [monte] ; de lui [tout] est venu, puissance de to[ut], principe de to[ut. S]’il [le] connaît, il devient [deux]ième éon ; ainsi que [deux]ième inengendrement.
Ils [possèdent] d’autres éons en leur [sein] . [ . . . . . . . . . ] (les lignes 25 à 28 manquent) [ . . . . . . . . . . . . . il] devient un (être) de Barbélô, il devient un éon primordial en raison de l’éternité de l’Esprit invisible : (c’est) le deuxième inengendrement.
Toutes les [gl]oires, les voici : les Aphrèdôns sans limites, les ineffables, les [pro]clamateurs, les immuables, tou(te)s les [ . . . . . . ], les révélateurs de gloire, les Marsèdôns, ceux qui sont manifestés en étant dupliqués, les Solmis sans limites, les autorévélateurs, ceux qui sont [remplis] de gloire, ceux qui sont établis [en] gloire, [les] laudateurs, les M[arsè]dôns, les Cachés qui [révèlent], les limites, [qui] surpassent les limites, [les pen]sées qui [surpassent les pensées, et il les atteint] (les lignes 22 à 27 manquent) [ . . . . . . . . . . . ils ont] en leur sein des myriades de gloires.
Voilà pourquoi il est une gloire parfaite, en sorte que, s’il est capable de s’apparier et d’embrasser, il devient parfait.
Voilà pourquoi, même s’il entre dans un corps, dans la mutabilité propre à la matière, ils ne reçoivent pas d’honneur plus grand, à cause de leur perfection totale, que (ce) qui est de lui.
C’est avec [leurs] compagnons que tous sont parfaits.
Car chacun de ces éons a en son propre sein des myriades d’éons pour devenir, quand ils sont rassemblés, un éon parfait.
Il est alors dans la [béati]tude du parfait [Esprit] invisible trois fois [puissant], [auprès] du silence [du Dieu] qui est pré[connu].
Et la [connaissance] (les lignes 23 et suivantes manquent) tout, silence de la connaissance seconde.
La pensée primordiale (se trouve) dans l’assentiment du Triple puissant, puisqu’il lui a ordonné de le connaître pour devenir totalement parfait et parfait en soi.
C’est par la simplicité et la béatitude qu’on le connaît.
[Il a reçu de la] bonté par l’entremise de celui qui suit l’éon de Barbélô, celui qui lui donne l’être.
La puissance n’était pas sienne, au contraire, elle appartenait à celui (qui lui avait prêté existence).
Quant aux éons véritablement existants, c’est en silence qu’ils sont. L’existence était inertie et la connaissance du [Cach]é auto[fondateur] était ineffable.
Comme elle était venue [du] quatrième (éon), la [pensée de sa] pensée, Proto[phanès], le parfait [Intellect] mâle [ . . ] (les lignes 23 à 27 manquent) étant son image, lui étant égal en gloire et (en) puissance.
C’est d’après l’ordre qu’il est plus élevé, et non pas suivant l’éon. Comme lui il les possède tous, vivants, rassemblés en un.
Et l’éon qui est au sein de [ces] éons, c’est une quadruple d[if]férence qu’il présente avec tout le reste qui se trouve en ce lieu.
Quant au Caché véritablement existant, c’est à ses côtés que se trouve la toute glorieuse, Youel, glorieuse vierge mâle ; c’est par son entremise qu’ils virent la totalité des totalement parfaits.
Ceux qui sont placés devant lui constituent la triade : l’Enfant [divin], le triple [mâle et] le [divin] Autogène. Il possède [(les) trois] en un, ce qui fait [quatre. C]elui qui est aussi maître sur le [ . . . . . . ] étant [sur . . . . ] (les lignes 25 et suivantes manquent) des myriades de fois.
Le premier éon qui est en lui, qui est issu de lui, est le premier luminaire, Solmis, ainsi que le révélateur de Dieu, qui est sans limite, d’après le modèle qui est dans l’éon du Caché et (dans celui de) Doxom[é]dôn.
Le deuxième é[on] (est) Acrémôn l’ineffable qui possède le deuxième luminaire, Zachthe et Yachthe.
Le troisième éon est Ambroise le virginal qui possède le troisième luminaire, Sèthée et Antiphantès.
Le quatrième [é]on est le laudateur [à la triple] race possédant [le] quatr[ième] luminai[re, Seldaô] et Élénos.
Ils [ . . . . . . ] à lui par [ . . . . . . . . . . . . . . . ] Arm[èdôn] (les lignes 24 et suivantes manquent) Phoē Zoē Zēoē Zē[oē] Zōsi Zōsi Zao Zēooo Zēsen Zēsen ! Ils sont vivants, les individus et les quatre qui consistent en huit fois ! Ēooooēaēō ! C’est toi qui te tiens devant eux !
C’est toi qui es en eux tous ! Et eux sont au sein du parfait Protophanès, Armèdôn (le) mâle : c’est l’acte de tous [ceux] qui sont rassemblés.
Puisque tous les individus étaient parfaits, l’acte de tous les individus se manifesta encore : (c’était) le divin Autogène.
Quant à lui, c’est au sein d’un éon qu’il se dresse, ayant en lui quatre types différents d’éons en rapport avec les autogènes. Le premier éon est celui du [pre]mier luminaire, [Armoze]l.
Ornée, Euthrounie, on [l]’appelle [ . . . . . . . ] . . [ . . . . . . . . ]
[ . . Le] deux[ième éon (est celui) du deuxième luminaire, Oroïael, . . . . . ]ydas[ . ]os, Ap[ . . ], Arros[ . . . ].
Le troisième (éon est celui) du troisième luminaire, Daveïthé, Laranée, Épiphanios, Eidée.
Le quatrième (éon est celui) du quatrième luminaire, Éléleth, Codèrè, Épiphanios, Allogène[.]
Quant à tous les autres, qui étaient dans la matière, ils étaient tous rémanents.
Et c’est en raison de la connais[sance] de la magnificence, (de) la hardiesse et (de) la puissance, qu’ils sont venus à l’existence et (qu)’ils se sont parés. Comme ils ont été ignorants de Dieu, ils seront dissous.
Voilà, Zostrien, tu as entendu tout ce que les dieux ignorent et qui est infini pour les anges».
Pour ma part, je m’enhardis et je dis : «Je cherche encore, au sujet du par[fait] Es[prit] invisible trois fois puissant, comment il est en soi e[t comment il est en tant que cause] de tout.
E[t (au sujet) des] (réalités) véritablement [existantes] . . [ . . . . ] . . . [ . ] [ . . . . ] . [ . ] . [ . . ], quelle est la [manière . . . . . . . ] . . [ . . ] . ou . [ . . . . . . . . . . . ] . de [ . ] . . . [ . . . . . . ] beaucoup.»
Ils [me] laissèrent et s’en furent.
Puis Apophantès vint au-devant de moi, ainsi qu’Aphropaïs, vierge-lumière, et il m’emmena jusqu’à Protophanès, le grand Intellect mâle parfait.
Alors je vis tous ceux-là tels qu’ils sont : en un. Je me joignis à eux tous et je bénis l’éon du Caché, la vierge Barbélô et l’Esprit invisible.
Je devins totalement parfait, je reçus puissance, fus inscrit dans la gloire et marqué du sceau, je reçus une couronne parfaite en ce lieu-là.
(Et) je retournai vers les individus parfaits. Et tous me recherchaient ; ils entendaient parler de la magnificence de la connaissance, se réjouissaient,
recevaient puissance. Quant à moi, quand je redescendis à nouveau vers les éons autogènes, je reçus une ressem[blance] de vérité, [pure], digne de la per[cep]tion.
Je redescendis [vers] les copies des éons et retournai jusqu’en [bas], vers le domaine de l’atmo[sphère].
Alors j’écrivis trois tablettes (et) les laissai pour instruire ceux qui devaient venir après moi, les élus vivants.
Je descendis vers le monde sensible et réinvestis ma statue qui était ignorante. Je la rendis puissante (et) je voyageai pour prêcher à tou[s] la vérité. Ni les ordres angéliques du monde ni les archontes ne me virent.
Lorsqu’un grand nombre de [condamnations] me firent frôler la mort, je les annulai.
J’ai éveillé un grand nombre d’égarés en disant : « Venez à la connaissance, (vous qui êtes) les vivants et la sainte semen[ce] de Seth !
Ne me désobéissez pas ! Éveillez votre dieu pour le Dieu ! Rendez puissante l’âme sans malice qui est [élue] !
Voyez le passage de ce lieu et recherchez l’inengendrement immuable. Le père de toutes choses vous appelle en vous attendant.
Quand on vous fera violence, il ne vous abandonnera pas.
Ne vous donnez pas un baptême de mort et ne vous en remettez pas à ceux qui vous sont inférieurs (comme) à des supérieurs !
Fuyez la folie et le lien de la féminité ! Choisissez pour vous-mêmes le salut de la masculinité !
Vous n’êtes pas venus pour [souf]frir, au contraire, vous êtes venus vous défaire de votre lien. Déliez-vous ! Et ce qui vous a liés se déliera. Sauvez-vous pour que celle-là (= l’âme) soit sauvée !
Le père bienveillant vous a envoyé le sauveur et vous a rendus puissants. Pourquoi attendez-vous ?
Cherchez quand vous êtes recherchés. Comme vous êtes appelés, écoutez ! Car court est [le temps]. Ne vous laissez pas réduire en esclavage !
Grand est l’éon de l’éon des vivants, de même que le [châ]timent des infidèles !
De nombreux [l]iens et des bourreaux vous entourent ; fuyez rapidement, avant que la mort ne vous gagne ! Regardez la lumière !
Fuyez la ténèbre ! Ne vous laissez pas réduire en esclavage au profit de la mort !
Colophon Zostrien. Paroles de vérité de Zostrien, le Dieu véritable. Paroles de Zoroastre.
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